Depuis plus d'une semaine déjà je souhaitais me rendre à Rambouillet, histoire de rouler et de découvrir la Haute Vallée de Chevreuse à vélo et puis le week-end dernier en a été autrement et j'ai remis cette longue balade pour ce dimanche 28 août.  J'avais la veille fait l'acquisition de deux cartes de la région dont celle de Paris Chartres (IGN, 1 cm = 1 km), très pratique pour les sorties et pour celle-ci en particulier.

Un peu avant 10 heures, je pars de chez moi, à Villejuif dans le Val-de-Marne, en passant par l'Haÿ-les-Roses, changement rapide de département (Hauts-de-Seine) avec Bourg la Reine, en passant devant le magnifique Parc de Sceaux, Antony. Rechangement de département avec cette fois-ci l'Essonne. Je cherche la D 60 que je trouve à Verrières-le-Buisson, ville que je connais surtout pour sa forêt.  J'arrive ensuite à Igny, Vauhallan, Sacley (j'y ai pique-niqué il n'y a pas si longtemps). Une autre départementale se profile, la D306 avec une longue piste cyclable qui donne encore plus envie de rouler et de combattre ce vent de face que je commence à bien ressentir. Finie la piste cyclable, c'était bien sympa. Saint Aubin, Gif-sur-Yvette et on entre dans les Yvelines et aussi dans le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Waou ! Je suis désormais sur la D906 et rencontre de plus en plus de groupes de cyclistes en club. Ce sont des lieux privilégiés pour faire de longues sorties à vélo tout en restant en Île-de-France, évitant les feux des villes et les grandes routes bondés de voitures. Et oui, c'est possible de faire de sympathiques sorties à vélo proches de Paris !

St-Rémy-les-Chevreuse (ouai, terminus RER B ! Mais moi, je continue !), Chevreuse... toujours autant de cyclistes et de cyclotouristes mais où sont passées les femmes ? Je n'en vois que quelques-unes pour des centaines d'hommes (nombre incalculable de cyclistes durant la matinée). Pourquoi lorsqu'il s'agit de vélo de route, les femmes sont si peu nombreuses, "reléguées" en ville ? Ce n'est pas juste MON constat mais une réalité, d'ailleurs la revue 200 a bien analysé la situation dans l'un de ses numéros. Très peu de femmes sur route, comme si la vitesse et la route (hors agglomération) n'étaient réservés qu'aux hommes... 

Cernay-la-ville et plus qu'une dizaine de kilomètres pour atteindre le St-Graal, enfin l'objectif, c'est à dire d'atteindre Rambouillet. La forêt de Rambouillet s'étend déjà et le vert est la tenue de rigueur sur cette départementale calme et tranquille le dimanche. Le vent est toujours du mauvais côté et le parcours n'est pas souvent plat, plutôt vallonné (ce n'est pas non plus la montagne, hein ?). Après 48 kilomètres, j'arrive à Rambouillet et fait vite demi-tour vers 13 heures pour aller déjeuner en foret. C'est super tranquille, seule. Enfin, non accompagnée de mon fidèle compagnon Fahrrad Manufaktur. Une pomme, des cacahuètes apéritif. Ce n'est pas énorme mais j'avais eu un petit déjeuner copieux : yaourt de soja avec cacao, deux bananes et une compote de fruits. 

Une heure plus tard, retour at home avec cette fois-ci le vent dans le dos : oui ! Ca change beaucoup de choses, je ne me bats plus contre cet inconnu, maintenant il m'aide : merci ! La canicule n'est plus présente aujourd'hui (35° hier, 37 l'avant veille), seulement (!) 27 ou 28°, en tout cas bien plus supportable même si à 14 heures la chaleur se fait ressentir. Je refais le chemin inverse, pas d'innovation. Je me perds un peu dans Massy, Antony, Sceaux mais rien de bien grave, juste quelques kilomètres supplémentaires qui me permettront d'atteindre les 100 kilomètres, le même kilométrage que deux semaines plus tôt pour me rendre à Melun. 100 km aujourd'hui et 233 dans le semaine.

A bientôt pour de nouvelles aventures ! En attendant, voici quelques photos. Pour les agrandir, cliquez sur les photos désirées :

Première longue sortie depuis mon voyage à vélo en Bourgogne en juillet. J'avais hésité à faire un telle sortie à cause de cervicales qui me taquinent (fait récurent chez moi) depuis jeudi soir. Il faisait beau, voire très beau, chaud, la motivation m'a incité à ne pas renoncer. 

Comme pour mon voyage en Bourgogne j'ai emprunté les bords de Seine de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) jusqu'à Juvisy-sur-Orge, dans l'Essonne (91) pour ensuite changer de bord et entrer dans Draveil et emprunter la D448 jusqu'à Melun, en passant par Soisy-sur-Seine et en longeant la forêt de Sénart, Corbeil-Essonnes, Saintry-sur-Seine, Etiolles, Nandy et traverser une nouvelle forêt, celle de Rougeau, Cesson, Vert-Saint-Denis et enfin Melun. J'y suis allée tranquillement, évitant de faire des mouvements brusques sur les côtés à mon coup. La chaleur était bien présente mais très respirable et plutôt agréable avec l'air provoqué par la "vitesse" (relative mais plus rapide qu'à pied !). J'ai fort apprécié de me retrouver sur les routes, changeant à deux reprises de département, admirant les paysages. Ce sont toujours des moments agréables de me retrouver seule dans mes pensées. Quel plaisir aussi de rouler  sans bagages, juste une sacoche avant transportant le nécessaire de réparation, appareil-photo, crème solaire, carte routière, téléphone portable et de quoi grignoter. Ca change radicalement de toutes les affaires portés lors de mes deux petites voyages à vélo.

Pour le retour j'ai utilisé la même route, les mêmes chemins. 100 km, 5 h 34 mn restée sur mon vélo, petite moyenne mais je m'en fiche, na ! :-) J'ai fini très à l'aise, sans fatigue et mes cervicales ont tenu le coup ! Ouf !

Vive le vélo ! vive les randonnées et les voyages ! Vive la liberté !

Quelques photos :