• Mardi, en voyant le beau temps se profiler à la météo pour le week-end à venir, j'ai décidé de partir deux jours à l'aventure. Un coup de fil à ma mère pour savoir si elle pourrait s'occuper de ma chatte pendant mon absence, sa réponse positive me permettra finalement de partir. Chouette ! Merci maman, merci aussi à mon mental qui va assez bien en ce moment et qui me permet de croire que je peux y arriver, pas à tout. Non. Mais certaines choses se débloquent, petit à petit. Palier par palier. Je ne vaincrai jamais cette foutue anxiété chronique, ce manque horrible de confiance en moi non plus mais étape après étape, j'arrive à monter sur mon échelle imaginaire. Je ne suis pas au début, ni au milieu mais entre les deux. C'est déjà ça. Reprendre le vélo après dix mois sans rouler à cause d'une tendinite m'a fait un bien fou. Pendant les six dernières semaines j'ai effectué 1.722 kilomètres à vélo. Rien d'extraordinaire, non. Mais je suis contente de moi. Contente d'avoir repris la pratique, d'avoir persévéré et d'avoir cru en mes capacités. D'avoir cru en quoi ? Que je pouvais concrétiser mes projets, mes rêves. Parce que sans rêves, qui serais-je ? Ce sont eux qui me donnent envie de me lever le matin, qui me donne la force d'apprendre, de me motiver, de persévérer et d'y croire. Des projets, des rêves, des défis, appelez-les comme voulez. A vélo, je sens cette liberté à la force des mollets, cette sensation d'avancer de l'avant. Pédaler me permet de canaliser un peu ce trop plein d'énergie que j'ai en moi. Vous savez, ces personnes qui parlent toujours trop vite, qui cafouillent, qui cherchent leurs mots, qui ont du mal à tenir en place, qui trouvent que rien ne va assez vite mais qui en même temps mettent une éternité pour prendre des décisions. Je fais partie de ces personnes. Oui. 

    Ma pratique du vélo est quotidienne : me rendre au travail, pour mes déplacements, rouler pour rouler aussi pour l'endurance donc un aspect un peu plus sportif (mais pas compétitif) et enfin pour randonner et voyager. La polyvalence de l'utilisation du vélo ! J'aime aussi marcher, ç'a toujours été une activité importante dans ma vie. Des problèmes récurrents à mes deux tendons d'Achille ont fait que j'ai baissé cette activité pour laisser au repos le plus possible ces deux tendons. Moins de marche et plus du tout de footing. Mais je ne désespère pas de recourir. Maybe someday... non ! Un jour, oui !

     

    Samedi 24 août 2019 :

    Départ à 7h45 de mon domicile, à Villejuif, situé dans le Val-de-Marne (94), à deux pas de Paris. Au préalable, j'ai descendu les quatre étages qui m'amène au rez-de-chaussé avec les deux sacoches arrières préparées la veille, la sacoche de guidon ainsi qu'une bouteille et deux bidons d'eau (3 litres en tout). Partie pour la grande aventure ! Yes ! Mon objectif : rejoindre si possible Dreux en passant par la Haute Vallée de Chevreuse puis Epernon et continuer jusqu'où mes envies me guideront. Beau temps, soleil radieux avec tout de même des nuages mais ils ne permettront jamais de cacher les rayons du soleil. L'été est chaud et ce week-end sera très chaud, je suis prévenue ! 

    Ces dernières semaines je me suis rendue à plusieurs reprises dans le parc régional de la Haute Vallée de Chevreuse, situé dans les Yvelines (78), autour de la forêt de Rambouillet. C'est une vraie bouffée d'air frais même pendant une journée caniculaire ! Au départ de Villejuif, je passe par l'Haÿ-les-Roses comme pour me rendre à mon travail mais rapidement je change de trajectoire en entrant dans les Hauts-de-Seine (92) par Bourg-la-Reine (3,5 km de chez moi), puis Sceaux, Antony (dans cette villes les cyclistes peuvent passer à tous les feux rouges, sachant qu'ils ne sont pas prioritaires et il n'y a pas plus d'accidents...). A Massy, à seulement 10 kilomètres de chez moi j'entre dans l'Essonne. Comme j'ai pu déjà l'écrire dans un autre compte rendu, la ville dans laquelle j'habite, est (presqu')à la frontière de plusieurs départements car on peut y ajouter Paris (4 km) et la Seine-Saint-Denis (une dizaine de km). Le Val-de-Marne est le plus petit département de France si l'on exclut Paris qui est une ville et également un département. De Massy, j'utilise les pistes cyclables et aménagements.  Nous sommes proches de la forêt de Verrière. Sans rentrer dans le détail, ni en énonçant le nom de toutes les villes, je passe par Igny, Saclay, Gif-sur-Yvette et sa longue descente de 1,5 kilomètre en lacet qui me stresse. Heureusement, pas beaucoup de circulation donc pas de voitures qui collent pour essayer de me doubler. Au retour, il faudra la monter mais ça me dérange bien moins. A Saint-Remy-lès-Chevreuse, j'entre dans les Yvelines et le parc régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Depuis quelques kilomètres les cyclistes se font de plus en plus nombreux (mais pas nombreuses !) mais moins que le dimanche bien sûr. 

    A 11h45, j'arrive en ville, heu, à Rambouillet (Rambouillet c'est le nom de la forêt mais aussi celle d'une ville !). Je m'arrête devant une boulangerie pour acheter une baguette. Je l’appellerai la baguette la plus chère (un euro) et la plus petite de France. Trêve de plaisanterie, tout augmente, sauf les salaires (mais ça dépend pour qui... pas pour celles et ceux qui se lèvent tôt et qui licencient à tour de bras ou qui ont fait leurs études à l'ENA). Je continue sur ma lancée jusqu'à Epernon, toujours sur la D906 que je suis depuis Gif-sur-Yvette, soit depuis 40 kilomètres. Mon compteur indique 66 kilomètres. Vu l'heure, je vais faire encore pas mal de kilomètres avant de me poser définitivement. La chaleur commence à se faire ressentir, fini l'ombre des arbres et le soleil tape de plus en plus fort. La météo annonce 30 degrés pour aujourd'hui. A cette période de l'année et après deux périodes de canicule en juin et juillet, le corps est bien préparé pour "affronter" la chaleur. 

    Jusqu'à Epernon et depuis Gif-sur-Yvette, le relief est relativement vallonné. Du coup, je ne m'ennuie pas une seconde. J'affronte les côtes sans trop d’appréhension malgré le chargement plus important que lors de randonnées de quelques heures. De mon vélo, je vois tour à tour des champs et des forêts, la route est souvent bordées d'arbres. Rien de désagréable, bien au contraire. Mon prochain objectif en arrivant à Epernon est de trouver un coin sympathique, avec herbe et ombre pour me préparer un sandwich et le... manger !  J'en salive d'avance...

    Je suis à Epernon les panneaux de signalisation de la véloroute, la Véloscénie qui va de Paris au Mont-Saint-Michel. Trajet que j'avais effectué partiellement en 2017 jusqu'à Alençon. Elle va me permettre de rejoindre Nogent-le-Roi via des routes tranquilles. J'aime alterné les endroits calmes mais relativement lents et les départementales qui permettent de pousser un peu plus sur les pédales. Cela permet aussi de varier les paysages. Bref, j'apprécie ces différentes variations. 

    Quelques kilomètres plus loin, A Saint-Martin-de-Nigelles, je m'arrête sur une petite aire de repos composée de deux tables et bancs, de l'herbe, le long d'une rivière, la Drouette. Longue de 40 kilomètres, elle coule dans les départements des Yvelines et de l'Eure-et-Loir (merci Wikipédia !). J'ai oublié de préciser que depuis Epernon j'ai une nouvelle fois changé de département, l'Eure-et-Loir et en même temps de région, le Centre-Val-de-Loir.  Il est 13h45 et j'ai effectué 75 kilomètres. Je me récompense avec un sandwich au pâté végétal, miam, miam ainsi que deux bananes (de loin mon fruit préféré !). Lieu paisible, calme, c'est si agréable de me restaurer, me reposer et en profiter pleinement. Petite sieste mais je suis réveillée par une famille : un couple et leurs quatre petits enfants. Fini le calme. Ce n'est pas grave. Mais lorsque les enfants sortent leurs cannes à pêche je me sens mal. L'aîné des enfants qui doit avoir 10 ans me pose gentiment des questions sur mon voyage. J'aurais aimé être capable à son âge d'aborder si facilement une personne que je ne connaissais pas. J'étais si timide que j'aurais simplement baissé la tête en restant muette. Maintenant encore je ne suis pas très à l'aise... Je reste pour continuer à rédiger des notes qui serviront pour ce compte rendu mais lorsqu'un poisson commence à mordre à l'hameçon, je sens l'émotion monter. Inutile de rester pour les entendre s'exclamer de bonheur de... tuer un poisson ! Tout ce que je ressens (je ne le vois pas puisque je tourne le dos), c'est ce poisson remonter à la surface qui se fait bousiller la mâchoire, s'asphyxie puis meurt dans de terribles conditions. Je pars précipitamment dans une poussée d’adrénaline (négative). La femme pense certainement que je m'en vais à cause du bruit et me pose à son tour des questions sur mon voyage. J'y réponds mais je suis incapable d'aborder le sujet de ces poissons qui ne demandent qu'à vivre. Tant de gens sont scandalisés par la chasse mais trouve en la pêche une activité nature. Quelle est la différence ? Je leur souhaite une bonne journée (je suis sincère) et je m'en vais. Je me sens lâche de ne pas avoir abordé le sujet. Trop d'émotion. Comment discuter sereinement lorsqu'on ressent ses émotions jaillir, ce flot de pensées qui tourbillonnent. Comment arriver à aborder l'essentiel calmement alors que c'est la tempête dans ma tête ? Je préfère ne rien dire. Dire "bonne journée" comme si tout allait bien. Comme si tuer des animaux étaient un acte sympathique et positif. On apprend aux enfants la violence car c'est de la violence infligée aux animaux, comme on apprend à des soldats à tuer un potentiel ennemi en tant de guerre. Ce sentiment ultime de domination autorisé, justifié et perpétué par la société. 

    Il est 15 heures. Quelle chaleur au soleil. J'essaie d'oublier le précédent événement en me concentrant sur les paysages. Quelques kilomètres plus loin je m'arrête dans un grand parc où se trouve l'étang de Chandelles.  Superbe ! Je vois des canards et des oies se promener, se jeter dans l'eau.. Les canards s'expriment fortement, je n'ai pas l'habitude. Je me sens si bien en les observant dans l'eau. J'admire l'étang. C'est si calme et paisible. Les nuages se reflètent dans l'eau. C'est juste magnifique. Quelques kilomètres plus loin, à Nogent-le-Roi, le compteur indique 80 kilomètres et il est 16 heures. Je continue désormais ma route  en me servant des panneaux fléchés, un itinéraire pour vélo jusqu'à Sainte-Gemme-Moronval, à deux kilomètres environ à l'est de Dreux. Je ne suis pas motivée pour me rendre dans la "grande" ville. Je n'ai pas envie d'entrer dans une agglomération, les voitures qui roulent aux pas, les feux, ne pas arriver à me retrouver. Pédaler au calme, c'est tout ce que je demande ! :-) 100 kilomètres parcourus pile et je décide que le chemin du retour s'effectue ici et maintenant.

     

    Le retour

    Je ré-emprunte le même itinéraire afin d'éviter les grandes routes. Non loin de mon arrivée triomphale sur les Champs-Elysée heu non, à côté de Dreux, à Mézières-en-Drouais se trouve un Etang. Il semble très prisé. Location de bateaux à propulsion humaine, beaucoup de personnes s'y agglutinent. Du coup, je préfère ne pas m'arrêter. Je veux ma solitude, moi, ahah ! Il est temps de commencer à réfléchir à trouver un bivouac. Rien de presser pour le moment. Je stresse tout de même un peu vu que je n'ai rien trouvé de "valable" dans le secteur à l'aller. On verra. Au pire je ne dormirais que quelques heures dans un coin pour repartir même s'il fait encore nuit. La forêt que j'avais vu dans la Vallée de l'Eure n'a pas l'air d'être très accessible. Il ne faut surtout pas que je commence à gamberger. Il me reste du temps, quitte à trouver une multitude de plan B. A 19h30, je suis à nouveau à  Chandelles avec son parc et son étang du même nom. Je retrouve les oies et les canards. Cette fois-ci je vais un peu plus loin pour installer sur l'herbe ma bâche. Je dîne un plat préparé composé de millet, de quinoa, de haricots rouges et de légumes. Je finirai avec deux petites pommes. Et si je restai là pour dormir cette nuit ? Il n'est que 20 heures et si je dois attendre jusqu'à la tombée de la nuit pour me coucher, je suis sûre que je vais trop penser, ressasser des idées sombres sur ce qui pourraient m'arriver si des personnes malintentionnées se pointaient dans le parc la nuit. Au final, j'en conclus que dormir dans un parc n'est pas la meilleure idée. Je reprends la route, contente d'avoir profité de ces instants près de l'étang en compagnie des canards et des oies. J'ai roulé 121 kilomètres et il est environ 20 heures. Un peu moins de 10 kilomètres plus loin je retrouve l'air de repos le long de la Drouette, là où quelques heures plus tôt des enfant pêchaient. Je reste ? Il va bientôt faire nuit. Mes jambes ressentent de la fatigue. J'observe les alentours. Je pourrais mettre mon campement derrière un petit buisson, à côté de la route. C'est le seul endroit pour ne pas être vue par les véhicules passant sur la route. OK ? OK !

    J'attends un peu pour m'installer, suivant les conseils de campeurs vu sur vidéos et autres blogs. La nuit commence à tomber. J'installe ma bâche, enlève les sacoches du vélo. Je couche le vélo sur la bâche. Je sors de mes sacs une lampe, un couteau (on ne sait jamais. C'est surtout pour me rassurer), mon sac de couchage, le matelas plié qui servira d'oreiller. Je récupère sur le vélo le compteur afin d'avoir l'heure. J'enlève ma paire de chaussures et m'installe dans le sac de couchage. Je vois les étoiles dans le ciel : c'est beau. J'en profite car à Paris très peu d'étoiles sont visibles dans le ciel. Je me réveille dans la nuit plusieurs fois à cause du froid, j'imagine. Je n'ose pas fermer complètement le sac au niveau de la tête afin de ne pas perturber mon ouï, pour entendre si jamais quelque chose se passait. Je sais, c'est dans la tête docteur car ça ne change rien. La nuit est fraîche, s'ajoute l'humidité. Quel changement par rapport à la journée presque caniculaire. Je suis réveillée par des voix humaines qui vont dans ma direction. Des lumières m'éclairent. J'entends quelque chose comme "vélo" et en réponse "ah bon ?". J'ai donc été vu. Pas d'inquiétude, les personnes discutent mais se font discrète. Je ne suis pas rassurée. J'arrive tout de même à m'endormir et je me réveille à plusieurs reprises. J'entends toujours les voix. Au milieu de la nuit, il n'y a plus que moi dans cet aire de repos. Ouf. 

     

    Dimanche 25 août :

    J'attends un peu que le jour commence à se lever pour sortir du sac de couchage. Je range mes affaires, passent rapidement un coup d'eau sur le visage. Départ à 6h40. Vive les grasses mat' ! J'ai enfilé un maillot à manche longue de cycliste en plus de mon t. shirt à cause de la fraîcheur ainsi que mon coupe vent fluo pour être mieux vu par les automobilistes (en plus des lumières avant, arrière du vélo et mon casque fluo). J'ai du mal à me réchauffer, un comble vu la chaleur du week-end ! Je suis toujours sur le même itinéraire qu'à l'aller et finalement je l'emprunterai jusqu'au bout. Au fur et à mesure que le temps passe, le soleil commence à réellement se lever. Je suis au ralenti après une nuit très moyenne et pas mal de kilomètres dans les pattes effectués la veille. Je manque tout simplement d'énergie et j'ai du mal à me réchauffer. Je passe à Villiers-le-Morhier, Saint-Martin-de-Nigelles, Hanches puis Epernon. De cette ville j'utiliserai la D 906 jusqu'à Saint-Remy-dès-Chevreuse. En attendant, prochain objectif : Rambouillet, environ 16 kilomètres à parcourir avec le retour du relief vallonné. Le soleil levant donne de très belles images mais éblouit souvent mes yeux : on ne peut pas tout avoir, non mais ! La départementale est calme, très calme. Je croise très, très peu de voitures. Une fois Rambouillet passé, je croise/me fais doubler par de nombreux (pas nombreuses !) cyclistes. Comme la veille mais en quantité plus importante. Je m'arrête à Cernay-la-ville, sur un banc au soleil pour le petit déjeuner. Le soleil me réchauffe. J'en profite également pour rédiger les notes qui serviront pour ce compte rendu. C'est incroyable le nombre de cyclistes passé-e-s lors de mon arrêt. Les boulangeries et autres épiceries doivent bien en profiter. :-) Il est 9h45, le soleil commence à vraiment taper. Il est temps pour moi de retirer mon maillot et le coupe vent. 34,50 kilomètres au compteur. Je suis une vraie tortue ! Comme elle, je transporte ma maison (matériel dans mes sacoches) !

    Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir mangé, de m'être réchauffée, de voir autant de cyclistes ou tout simplement les trois éléments réunis mais je me sens beaucoup mieux. L'énergie est retrouvé. Je me sens bien dans cet environnement bordé d'arbres, d'ombre. Ma fougue est retrouvée, je vais faire en sorte de la garder jusqu'à Villejuif, soit encore 40 kilomètres ce qui parait dérisoire vu le nombre de kilomètres parcourus depuis hier. Je pédale, je pédale. Quelques cyclistes en me doublant me disent bonjour malgré le nombre de vélos présents. Ça fait plaisir. Une fois la côte de 1,5 kilomètre passée à Gif-sur-Yvette, je commence à me dire que la fin est toute proche. Oui, encore 25 kilomètres, c'est tout proche. Je me sens bien. Les jambes sont un peu lourdes mais sincèrement, ça va et le moral est en béton ou en acier comme mon vélo ! A Antony, je m'éclate en passant aux feux rouges en faisant bien attention puisque la loi me le permet, ahah ! Puis Bourg-la-Reine, l'Haÿ-les-Roses. L'arrivée est toute proche. Villejuif et je parcours la dernière avenue qui m'amène chez moi. Waou ! Trop contente ! J'enlève les sacoches, range mon vélo dans la cave. Monte les quatre étages avec tout mon matériel. Il est midi. Ma chatte m'attend derrière la porte en faisant "miaou". Séance de câlins et de bisous obligatoires. Coup de fil à ma mère pour la rassurer. Je commence à ranger le matériel entreposé dans les sacoches. C'est rapide. Je mange puis je me douche. La sortie à vélo est terminée ! 202 kilomètres parcourus et plus de 12h30 passées sur le vélo à pédaler (une vraie torture, oui !). Profitez-en maintenant pour regarder les photos. Merci de m'avoir lu jusqu'au bout, vous en avez du courage ! :-)

     

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km) 

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

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    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

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    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

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    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)

    Week-end à travers l'ouest de l'Île-de-France et en Eure-et-Loir - 24 et 25 août 2019 (202 km)


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  • Jour férié, circulation calme : l'occasion de faire une sortie à vélo, la plus longue possible ! Sans me mettre de pression j'avais pour objectif de me rendre dans le Parc régional de la Haute Vallée de Chevreuse, jusqu'à Rambouillet. Et si mes jambes et mon mental suivaient, je pousserais jusqu'à Epernon, à une quinzaine de kilomètres de Rambouillet. L'occasion aussi de sortir de l'Île-de-France puisqu'Epernon se situe dans le Centre Val de Loire. Un peu poussé comme raisonnement, je l'avoue, car la ville est à la frontière de l'Île de France.

    Départ à 9 heures. Tardif, j'ai toujours du mal à me lever surtout quand je ne fais pas l'effort de me coucher tôt. Le vent s'est invité depuis quelques jours et est malheureusement toujours présent. Pas un énorme vent mais il gène tout de même. En tout cas, moi, il me donne l'impression d'être contre moi. Au retour je sentirai d'ailleurs la différence puisque cette fois-ci, il m'aidera. Le temps est gris, gris de gris. Nuages blancs et gris. Malgré tout, le soleil apparaîtra dans l'après-midi.

    Je ne vais pas m'étaler sur le trajet étant donné que j'ai déjà eu l'occasion d'en écrire quelques paragraphes sur d'autres comptes rendus. Un bref récapitulatif tout de même. Au départ de mon domicile, à Villejuif, j'ai roulé en passant par (toutes les villes ne sont pas mentionnées)  l'Haÿ-les-Roses (Val de Marne - 94), Bourg-la-Reine, Antony (Hauts de Seine - 92) , Igny, Saclay, Saint-Aubin, Gif-sur-Yvette (Essonne - 91), Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Chevreuse, Cernay-la-Ville, Rambouillet, Gazeran (Yvelines - 78) jusqu'à Epernon (Eure et Loire - 28). Car oui, finalement à Rambouillet je me suis sentie d'attaque pour continuer la fête. J'ai croisé pas mal de cyclistes, certainement moins que d'habitude, le dimanche mais en quantité importante. Il faut dire que la Haute Vallée de Chevreuse est magnifique pour pédaler avec ses routes, ses paysages, son relief vallonné.

    Je suis rapidement passé à Epernon, fait une pause pour étirer les tendons, les muscles, manger un peu et suis repartie rapidement. Sur la route, vers Rambouillet et dans la ville-même, étaient accrochées des banderoles (voir photo plus bas) annonçant la randonnée "Paris-Brest-Paris" (PBP pour les intimes !) qui se déroulera du 18 août au 22 août, au départ de Rambouillet. 6.000 participants et participantes ont répondu à l'appel. Une énorme randonnée qui a lieu tous les 4 ans. Si vous souhaitez avoir plus d'informations, vous pouvez visiter le site internet qui lui est dédié.

    Le retour s'est bien passé et plus je roulais et mieux je me sentais. C'est la première fois que j'effectue 130 kilomètres dans le cadre d'une randonnée d'une journée. Par contre j'en avais déjà eu l'occasion lors de voyages, mon maximum étant 170 kilomètres. En arrivant j'avais les jambes un peu lourdes mais tout allait bien. Je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures. :-)

     

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)

    Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Epernon - 15 août 2019 (131 km)


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