• 7ème journée : dimanche 9 juillet 2017 - 64 km

    A 5h35 je suis réveillée par des gouttes qui tombent sur la toile de la tente. La pluie est légère et est de courte durée. Cela se reproduira à plusieurs reprises avant de me lever. Je sors de la tente pour retirer le linge étendu. Avant de me rendormir j'entends les oiseaux qui commencent à chanter. Ils se sont réveillés avec le soleil (même s'il est perdu quelque part dans les nuages). A 8h15 je me lève, me prépare ainsi que les affaires, démonte la tente et charge le matériel sur le vélo. Je démarre à 10 heures et au bout de 300 mètres j'ai une grosse côte à négocier. Dur, dur de commencer ainsi à froid. Je retourne un peu sur mes pas par rapport à hier en passant à travers une forêt sur une petite départementale jusqu'à Parçay-les-Pins puis Gizeux. Changement de départementale jusqu'à Vernoil-le-Fourrier où je trouve, oh miracle, une boulangerie ouverte. La baguette me servira de repas du midi avec une tomate. Les provisions sont en baisse. A Vernantes j'utilise la D767 qui est plus importante que les précédentes de la matinée. Ce n'est pas particulièrement une partie de plaisir mais j'ai à la clef Saumur. :-) Une dizaine de kilomètres plus tard, je pense devoir emprunter une grosse départementale (l'équivalent d'une nationale). J'ai la surprise et la joie de voir qu'une alternative existe pour les vélos, mobylettes et tracteurs, waouh ! Elle longe la route, séparée mais si on ne regardait pas à gauche et qu'on n'entendait pas le bruit des voitures, on se croirait sur une petite route de campagne. N'est-elle pas belle la vie ?

    J'arrive dans le nord de Saumur en Maine-et-Loire (49), toujours dans les Pays de la Loire. La ville a fait des efforts dans les aménagements cyclables. Je tombe sur un panneau annonçant la Loire à vélo. Je n'ai plus qu'à suivre le fléchage jusqu'à... Orléans ! Je vois la Loire, le château puis le fléchage me fait passer par le centre ville. Je m'arrête devant une cathédrale avec devant des parapluies de toutes les couleurs ouverts accrochés en hauteur sur des fils. Quel style sympa. Le centre du centre a ses petites rues piétonnes, restaurants, bars. Le classique d'une ville touristique. Je continue le fléchage pendant quelques kilomètres jusqu'à 14 heures. Je m'arrête sur un chemin bordé d'arbres pour pique-niquer. La pluie fait son apparition de temps en temps mais légèrement. Le trajet mène dans des coins sympas de Saumur puis je continue à Souzay-Champigny où il commence à pleuvoir et la pluie s'accentue au fur et à mesure que le temps passe. Je m'arrête à l'entrée d'un grand porche d'une abbaye pour m'abriter car l'averse est forte. Je suis en hauteur et le panorama est magnifique avec au loin la Loire et sur le côté des vignes. Peu de temps après des cyclotouristes, un couple avec leurs deux enfants, ont la même idée que moi. La dame est d'origine italienne et le monsieur allemande. Tous les quatre parlent les deux langues. On parle un peu mais mon niveau d'anglais me limite. Alors que j'ai rencontré très peu de voyageurs à vélo sur la Véloscénie, sur la Loire, ça grouille ! Il faut dire que la Loire est bien aménagée et sa réputation est prestigieuse. Mon démarrage au bord de la Loire coïncide avec le début de la pluie, j'espère que ça ne sera que provisoire. Mon petit imperméable n'est pas de la super qualité, je m'en rends compte mais vu le prix, je ne peux pas lui en demander plus. Les paysages et coins parcourus depuis Saumur sont agréables et bien choisis mas la pluie gâche un peu le plaisir.

    Je repars une bonne heure plus tard et continue sous la pluie. Ce n'est pas le fait de rouler sous la pluie, même s'il y a mieux, c'est de se demander comment vont sécher mes affaires puisque j'ai déjà deux lessives en attente de sécher et que je vais bientôt manquer de vêtements. Ah moi, à toujours penser au pire et me poser toujours mille questions ! La pluie se calme et j'avance progressivement vers le camping de Candes-Saint-Martin à 17 heures. Dans la ville précédente je suis passée devant un autre camping, étonnée que deux soient aussi rapprochés. Il a un air de ressemblance avec celui de la veille... bingo ! Avec les mêmes tarifs et tout et tout. Le camping de Candes est calme. C'est parfait pour moi. Entre temps le soleil s'est levé. Je me dépêche d'étendre le linge mouillé qui finalement séchera grâce aux raillons du soleil. Tours et à 60 km, c'est mon objectif de demain. J'ai longuement discuté avec mon voisin qui est arrivé un peu après moi. Il est également à vélo, avec deux sacoches arrières, les mêmes que les miennes, seule la couleur change, une remorque à une seule roue (le matériel est mis dans un grand sac). Il est parti du Mont-Saint-Michel d'où il est originaire, un jour avant moi. Il voyage et visite châteaux, musées, etc. C'est un cyclotouriste surtout pendant les vacances, le reste du temps il est chauffeur de taxi.

    Alors qu'en soirée la température semblait moins élevée que les jours précédents, je ne m'attendais pas à ce qu'un orage éclate dans la nuit. Côté étanchéité, ma tente a bien tenu le coup et rien ne s'est détaché à cause du  vent. Cool !

    7ème journée : dimanche 9 juillet 2017 - 64 km

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