• Vidéo :


    Ma dernière sortie à vélo de plus d'une journée date d'août 2019. Presqu'une année sans profiter des joies d'une sortie longue en bivouac. Il était temps de stopper l’hémorragie ! J'ai relativement peu roulé cet hiver me servant de mon vélo surtout comme moyen de transport pour me rendre à un endroit précis (travail, cinéma, etc.). Il faut dire que cet hier a été particulièrement riche en... pluie. Pas toujours facile dans ces conditions de se motiver. Puis en janvier une petite douleur au genou droit s'est installé et le confinement (le quoi ?) s'est enchaîné. Je n'ai jamais arrêté la pratique du vélo mais on peut dire que celle-ci était à un stade assez réduit. J'ai vraiment ressenti comme un manque de pratique physique et sportive pendant cette période, moi qui est du mal à rester assise quelques minutes sur une chaise sans bouger mes jambes et mains. Bref, j'ai besoin de bouger, de m'activer physiquement pour mon bien être. Le 11 mai a été comme une délivrance. J'ai repris les sorties de 40, 60, 80 et jusqu'à 100 kilomètres. J'étais ENFIN prête pour un petit week-end près de chez moi. La destination s'est rapidement dessinée : La Haute Vallée de Chevreuse et son parc régional qui s'étend dans l'Essonne (91) et surtout dans les Yvelines (78) dans la région de l'Île-de-France Si vous avez l'habitude de suivre mes aventures vous savez que je m'y rends de temps en temps. Cette fois-ci j'ai l'occasion de parcourir un peu plus de terrain en me rendant plus au nord du parc, mon chemin s'arrêtant souvent à Rambouillet.

    Avant de commencer le compte rendu j'aimerais vous raconter en quelques phrases pourquoi je pars à vélo en voyage.  Je pratique quotidiennement le vélo depuis sept ans mais fais du vélo irrégulièrement (plus ou moins en fonction des  périodes) depuis l'enfance. Je me souviens encore comment j'ai appris à faire du vélo avec mon frère. J'ai découvert le voyage à vélo il y a maintenant cinq ans lors d'un Villejuif (4 kilomètres sud de Paris)-Dieppe-Villejuif qui fut une riche expérience et surtout une révélation. C'est vraiment la façon dont j'aime le voyage, la destination n'étant pas importante, seul le voyage en lui-même l'est. Voyager lentement mais sûrement à la vitesse seulement imposée par mes jambes, ma tête et mes envies. Pas d'obligation de kilométrages, ni devoir se retrouver dans tel lieu tel jour. Je pédale, j'avance à la force des mollets (et surtout du mental). Je me sens plus détendue, comme un remède partiel à mon anxiété chronique et à mon hyperactivité physique et mental. Sans idéaliser, ce n'est pas toujours facile et je me prends souvent la tête et m'inquiète pour retrouver mon chemin, trouver un lieu de bivouac, entre autres mais quel plaisir de vivre ces jours, ces semaines. Oui, un vent de liberté souffle comme jamais dans ma tête lorsque je pédale, regarde un lac, un oiseau, me pose en forêt... et rien ne pourra l'égaler dans ce monde matérialiste, consumériste qui me convient si peu. Les instants de bonheur ne s'achètent pas. Ils s'inventent, ils se créent. Alors créons des espaces, des moments qui nous conviennent, que nous aimons, qui nous font sentir bien au lieu de suivre sans remettre en question les préceptes de la normalité.

    Ce qui suit est un compte rendu rédigé à l'aide de notes prises sur le chemin lors de mes arrêts. J'ai oublié certainement beaucoup de choses, cela représente juste ce que j'avais envie d'exprimer et qui me restait en tête  à un moment ou à un autre entre le 14 et le 17 juillet 2020. A la fin du compte-rendu vous trouverez la playlist des albums (musique) écoutés pendant la rédaction de cet article, le choix des photos et le montage de la vidéo. La musique fait partie intégrante de ma vie, sans elle, rien ne serait pareil. Elle m'aide, elle m'apaise, elle me donne de l'énergie (quoi, je manque d'énergie ? ahah !), elle m'encourage, elle me procure des émotions indescriptibles. Voilà, c'est parti. 3, 2, 1, 0, partez !

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

     

    Vous aimez les champs et les forêts ? Et bien vous allez en avoir !

     

    Samedi 11 juillet 2020 :

    Avant de partir, je prends un petit déjeuner avec un yaourt nature au soja mélangé avec du cacao, une banane et un kiwi. Je ne risque pas d'avoir une fringale avant la pause déjeuner. Levée à 7h30, je pars pourtant à 9h40, beaucoup de vérification et je règle les dernières mises au point. Je dis au revoir à ma chatte Colombine. Je ferme à clef la porte d'entrée et ça y est, c'est parti ! Direction la cave pour récupérer mon vélo qui attend sagement depuis hier soir. Je charge les deux sacoches arrières, la petite sacoche de devant, le kit de réparation sur le cadre, les trois gourdes (2,5 litres au total). Dehors il fait beau. La météo annonce 25 degrés et 26 pour demain. Je vais bien transpirer ! Ciel bleu avec de gros nuages qui ne me quitteront pas de la journée. De l'anxiété avant de partir, comme les précédentes journées et d'une façon générale au quotidien. Mais maintenant profitons aux maximum de ce week-end qui est sous le signe du vélo, du voyage, de l'aventure, du plaisir et de la liberté !

    Avec les sacoches le vélo est plus lourd que d'habitude mais rien en comparaison de mon premier voyage de 8 jours. Je prends la même direction que pour me rendre à mon travail sauf que rapidement à l'Haÿ-les-Roses je bifurque à gauche au lieu d'aller tout droit. Direction les Hauts-de-Seine par Fontenay-aux-Roses, Sceaux et Antony. Je connais bien l'itinéraire m'étant rendue dans la Haute Vallée de Chevreuse un certain nombre de fois. A Antony je passe devant le cinéma d'art et d'essai Le Select (réouverture des cinémas depuis 22 juin, quel plaisir !), il donne le signal de tourner à droite dans quelques centaines de mètres pour rejoindre la D67A puis la D60. A 10 kilomètres depuis mon départ je change à nouveau de département, cette fois-ci l'Essonne (91) avec la ville de Massy. Les sorties à vélo sont légion dans ce secteur, entre la forêt de Verrières, la coulée verte, la Véloscénie (Paris jusqu'au Mont-Michel à vélo par des pistes cyclables, routes aménagées, voies vertes, entre autres) et la Vallée de Chevreuse à une petite quinzaine de kilomètres. Je croise d'ailleurs un certain nombre de cyclistes de ville et de route, phénomène qui ne fera que s'accentuer au fur et à mesure que le le parc régional approchera. Direction Igny, puis Vauhellan et Saclay. La circulation automobiliste se fait ressentir pour cause des départs en vacances, le fameux week-end (prolongé) du 14 juillet, période où les voitures s'agglutinent sur les routes... vacances obligent ! Les champs prennent la place des villes, la petite couronne s'éloigne amenant avec elle la banlieue plus lointaine. J'utilise la D306 pour rejoindre Gif-sur-Yvette qui est le signe de l'arrivée d'une longue descente de plus d'un kilomètre. J'ai oublié de vous préciser qu'on est déjà dans un secteur vallonné qui ne me quittera pas pendant tout le week-end. Je suis toujours aussi peu à l'aise dans ce type de descente. Heureusement aucune voiture ne me colle derrière... c'est un soulagement lorsque celle-ci se termine. Pas beaucoup de plat par-ici, on ne s'ennuie pas ! Gif-sur-Yvette annonce également le début du Parc régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Je m'arrête devant une boulangerie à Saint-Remy-lès-Chevreuse  pour acheter une baguette. Pour le repas du midi j'ai prévu un sandwich au pâté végétal agrémenté de rondelles de concombre, j'en salive déjà !  Je suis désormais dans les Yvelines (78), ça sera le dernier département que je traverserai. Un département où les forêts et les espaces verts occupent une place importante. Dans ma banlieue très proche de Paris (à quelques kilomètres au sud) les champs et les forêts sont remplacés par les villes collées les unes sur les autres !

    La circulation est toujours aussi dense mais no stress. Un peu avant Cernay-la-ville j'emprunte la D149, histoire de pédaler vers des contrées qui me sont inconnues. Sur la carte IGN (old school !) la départementale semble peu empruntée. Pas de chance, c'est le contraire mais je me rends compte au bout de quelques kilomètres qu'elle amène vers une autre départementale que je ne prendrai pas mais dont une majorité d'automobilistes prendra. Ouf. Je vais pouvoir respirer un peu plus ! Je pédale quelques kilomètres le long des champs puis retour de la forêt et ça sera ainsi pendant quasiment tout le week-end. Vous aimez les champs et les forêts et bien on va vous en donner ! La D27 amène jusqu'à Rambouillet. J'espère trouver une endroit sympa et calme en forêt pour déjeuner mais c'est plus compliqué que je ne l'aurais pensé : difficulté à accéder à la forêt. Finalement je profite du premier sentier que je rencontre pour m'y engouffrer. L'endroit n'est pas non plus comme je l'aurais imaginé mais je vais m'en contenter. Il est déjà 14 heures et c'est maintenant que je veux manger ! Je pose ma bâche sur le sol, à l'ombre. Le compteur indique 62,820 kilomètres et 3h38 de pédalage. Et oui, je suis comme une torture avec sa maison dans les sacoches. Je prépare rapidement le sandwich tant attendu, miam, miam ! Pour le dessert je m'offre une pomme pleine de jus : miam, miam ! Je profite des cette pause pour prendre des notes qui serviront pour le compte-rendu que vous êtes en train de lire (et que vous trouvez long, trop long, chiant, trop chiant mais où est l'action ? Mais vous n'avez rien compris, vous n'êtes pas dans un film d'action. C'est juste ma vie, enfin deux jours de ma vie. Rien de passionnant. Enfin, si quand-même, un peu. Vous vous attendez à quoi ? La guerre des étoiles ? Retour vers le futur ? Juste la fin du monde ? Ouai, excellent ! Juste la fin du monde de Xavier Dolan, un film marquant, vu et revu sans être corrigé, ni déprécié, juste formidable.  Et si je fermais cette parenthèse ? Oui ? Non ? OK, j'arrête) et je commence à lire un fanzine reçu quelques jours plus tôt dans ma boîte aux lettres. The last best place, journal d'un road trip littéraire dans le Nord-Ouest américain. Trois semaines, 5.000 kilomètres (à vélo ???? Nein, en voiture !) afin de suivre les traces des écrivains préférés de Delphine  (l'autrice du zine). Elle raconte ses souvenirs, des anecdotes, sa relation avec sa sœur, sa passion pour la littérature et aussi le cinéma, la musique, les voyages. Bref, c'est passionnant parce que ça transpire la passion et sans passion la vie n'est rien (c'est pourquoi le travail est si ennuyeux ?). Je consacrerai une chronique prochainement pour en parler plus longuement.  Dans la forêt le calme m'apaise davantage, je me sens bien surtout avec la lecture des premières pages. 

    En sortant de la forêt j'aperçois le panneau Rambouillet. Ah oui, déjà ? Direction St-Léger-en-Yvelines (ouai, on est toujours dans les Yvelines et on va y rester jusqu'à... la fin du monde ? Hein, la fin du monde ? Film ou série post apocalyptique avec des zombies ? Je veux le dernier épisode de The Walking Dead, j'en ai marre de l'attendre, moi. Satané coronius - contraction de corona virus - ! Mon cerveau aime beaucoup les apartés, partir dans tous les sens. Sérieusement, vous n'êtes pas gâté-e-s ! Si vous lisez l'article jusqu'au bout, je vous offre la possibilité de faire du rangement chez moi. Vous avez de quoi faire et moi, je me sentirais plus sereine. Alors, on la ferme ? Voilà, c'est fait) mais en regardant d'un peu plus près la carte IGN j'aperçois des étangs et me remémore immédiatement une vidéo visionnée quelques jours plus tôt d'une randonnée/bushcraft /bivouac de 3 jours dans la Haute Vallée de Chevreuse. Il y est question des étangs de Hollande. Pourquoi ne pas m'y rendre ? So let's go ! J'emprunte la D936 le long de la forêt, la piste cyclable est sur un pseudo trottoir de mauvaise qualité.  Elle s'arrête d'un seul coup, sans prévenir, ni fin de piste cyclable. Démerde toi et soi déjà content-e d'avoir roulé sur une piste qui ressemble à tout sauf à une piste cyclable. Thank you god ! Désormais je roule sur la D60 en direction des étangs avec toujours la forêt en bordure. C'est calme. J'en ai besoin et tout va bien.  Moins bien par contre le monde au bord de l'étang. Ah mince, c'est la côte d'Azur ! On m'avait pas dit ! La plage est payante, ahah, tout se vend et tout s'achète ! Même un espace d'eau ! Bon, ça sera sans moi. Je vois tout de même l'étang sur une petite route en hauteur. C'est bô sauf cette plage horrible de m'as-tu-vu-j-ai-un-plus-bô-maillot-de-bain-que-toi-et-je-suis-plus-bronzé-e-que-toi-na! Je m'arrête un peu, prends des photos pour cet interminable compte-rendu et me plonge dans mes pensées. Sympa ce coin sans cette plage qui pue les m'as-tu-vu et le business. Je reprends le vélo, continue la petite route empruntée et remarque que la forêt est accessible. Je pourrais bivouaquer cette nuit. Alors, c'est parti ? Yes ! Je m'enfonce un peu dans la forêt, sors du sentier,  je vais vers les sous bois. C'est calme, paisible. C'est bô et je suis bien.

    J'installe parterre ma toile et m'assois. La pluie n'est pas annoncée alors je dormirai sans protection en hauteur. Il est 18h30 et j'ai du temps pour profiter de ce petit coin paradisiaque avant qu'il ne fasse nuit, ahah ! Je prends des notes, me prépare un nouveau sandwich avec la seconde partie de la baguette, le reste de pâté végétal et le concombre. C'est un repas de luxe que je suis en train d'avaler. Je ponctue par une pomme. Deux repas, deux repas identiques. N'est-elle pas belle la vie ? 85 km pour aujourd'hui. Ça va, je me sens bien. J'ai passé une agréable journée grâce à la météo clémente, une région riche en forêts, un itinéraire sympathique. La soirée est tranquille, à lire la suite du fanzine, à me remémorer la journée et à regarder la carte IGN pour demain.  Je me couche à 22h15, la nuit étant toute proche. Entre temps j'ai gonflé le matelas, l'oreiller, sorti le sac de couchage. Malgré le fait que j'ai enfilé un maillot de cycliste à manche longue et un pull léger, en plus de mon maillot, je ne suis pas vraiment réchauffée : la transpiration de la journée, le refroidissement, les rayons du soleil cachés par les arbres. Je suis heureuse de me mettre dans le sac de couchage. Objectif ? Dormir et si possible rapidement. Sauf que mes souhaits ne se réalisent pas. Sommeil entrecoupé de réveils à de multiple reprises. Je n'ose plus regarder l'heure. Mon cerveau est en éveil à chaque bruit. Les moustique me piquent, ils se régalent les salauds ! J'ai froid, vivement qu'il fasse jour. Deux fois j'entends comme des pas et mon cœur fait boum boum. Difficile après de se ré-endormir. A 4 heures je n'arrive plus à dormir. 

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    =Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

      

    Dimanche 12 juillet 2020 : 

    Je me lève vers 5h30. Le jour commence à se lever, en tout cas ce n'est plus la nuit noire. Doucement mais sûrement je dégonfle le sac de couchage et l'oreiller, je suis toujours dans mon sac de couchage pour garder un peu de chaleur. Je passe un peu d'eau froide sur le visage. Une fois le matériel rangé dans les sacoches il est temps pour moi de quitter les lieux. Cette nuit les moustiques se sont régalés, je dois avoir plus d'une vingtaine de piqûres un peu partout sur le corps. C'est l'inconvénient de dormir à la belle étoile sans protection. A réfléchir sérieusement pour les prochaines fois. Départ à 6h10. Le silence est partout, je ne croise quasiment pas de voitures, quel bonheur ! Je commence à voir le soleil tout bas, c'est magique. Quel plaisir aussi de se lever aussi tôt et d'apprécier des petits plaisirs comme la vue du soleil si bas, se dire que peu de personnes sont déjà levées. Je me lève rarement si tôt. La route est agréable et je l'apprécie d'autant plus que la circulation est quasiment nulle. Direction Poigny-la-Forêt pour rejoindre Gazeran puis Rambouillet. Tout parait encore si calme. Comme le dirait le groupe Téléphone : "Le jour s'est levé...". A Rambouillet je continue sur  la D906. J'ai comme l'impression d'être seule sur Terre jusqu'au moment où je croise une voiture ou entend le chant d'un oiseau.  Je fais une pause à Cernay-la-Ville. Petit déjeuné et prise de note sur un banc au soleil. Les cyclistes de route commencent à se montrer et je vais en croiser et me faire doubler par de nombreux et pas de nombreuses. Le cyclisme sur route est constitué majoritairement d'hommes même si de plus en plus de femmes le pratique mais rien par rapport à la pratique du vélo en ville dont le ratio entre femmes et hommes est relativement proche. Je vous recommande, si vous ne connaissez pas, d'aller faire un tour sur le site internet Elles font du vélo, un projet intéressant et motivant.

    Depuis cette nuit j'ai froid. Malgré mes deux maillots, un pull et un gilet jaune, j'ai du mal à me réchauffer mais cette pause au soleil et le fait que le soleil commence à bien taper m'a réchauffée.  Il reste maintenant une quarantaine de kilomètres pour rentrer at home. Depuis Rambouillet le vent est contre moi. Au début ce n'est pas dérangeant mais le devient au fur et à mesure, ceci s'ajoutant à la fatigue d'une nuit mouvementée où je n'ai pas pu récupérer. Rien de grave mais le mental en prend en coup. Je m'impatiente, m'énerve. A Saint-Rémy-les-Chevreuse un cycliste du coin me rattrape et roule avec moi une dizaine de kilomètres rien que pour discuter. Merci à toi Pierre, si tu me lis, cet échange était fort sympathique. Le vent aura décidé de m'ennuyer (rien que moi, bien sûr !) jusqu'au bout !

    Je rentre chez moi à 11h45 contente de ce mini voyage qui totalise 157 kilomètres. Ma chatte Colombine m'accueille avec bienveillance. Je prends la direction de la douche puis me prépare à manger. Mes jambes sont fatiguées mais après une bonne nuit de sommeil tout ira mieux.

    THE END ! (enfin, presque...) 

    Quelques jours après être entrée et avec donc un peu de recul, je suis très satisfaite de ce week-end. J'ai passé de bons moments, un grand plaisir à être entourée de forêts et aussi de champs (souvenez-vous que j'habite dans la petite couronne de Paris. De chez moi, je ne vois que des villes !), de prendre un grand plaisir à pédaler dans une région vallonnée. Ce qui m'inquiétait le plus : le bivouac s'est bien passé malgré un nombre incalculable de piqûres (20 ? 30 ?) et la difficulté à bien dormir en forêt (manque d'habitude, la peur, les craintes prennent le dessus). En tout cas je suis contente de moi. Contente de mes capacités à m'organiser, à trouver des alternatives, à m'enthousiasmer, à positiver, à rêver, à rêver, à rêver que tout est possible et qu'il faut surtout croire en soi. Je sais, c'est bateau mais c'est tellement vrai. Merci de m'avoir lu jusqu'au bout. N'hésitez à vous inscrire à la newsletter du blog afin d'être tenu informé-e à chaque nouvelle publication, me suivre sur FacebookInstagram (pas très active pour le moment mais ça va venir), Strava et youtube.

     

    Playlist :

    - Audrey Fall "Mitau" (album)

    BO du film "Into the wild" Eddie Vedder (album)

    - BO du film "Carol" (album)

    - Feminazgül - No Dawn For Men (album)

    - Jarod EP 2016 + Drosera (EP)

    La Luz "Wierdo Shrine" et "Floating Features" (albums)

    - Last Forest Rain "Things to come" (EP)

    Le dégel # 11 émission/compilation 100 % noise française des 90's

    - Tjalling "Two people holding hands" (album)

    The Bangles "Greatest hits" (album 1990)

    - Vile Creature "Glory, glory ! Apathy Took Helm" (album)

     

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020

    Week-end à vélo dans la Haute Vallée de Chevreuse (157 km) - 11 et 12 juillet 2020


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  • Retour dans le parc régional de la Haute Vallée de Chevreuse après 10 mois d'absence et presqu'autant de mois sans avoir atteint les 100 kilomètres. Arrêtons l’hémorragie, c'est chose faite aujourd'hui ! Départ un peu avant 10 heures, du retard par rapport à l'heure fixée la veille, grrr ! Les quatre derniers jours la chaleur avait été plus que présente en région parisienne puis la pluie s'était invitée dans la soirée d'hier. Résultat : ciel gris et température ne dépassant pas les 23 degrés. Tout va bien. Les deux litres d'eau emportés feront l'affaire. Il s'agit maintenant de rejoindre la Haute Vallée de Chevreuse par Gif-sur-Yvette à 25 kilomètres de chez moi en passant par mon trajet habituel à savoir l'Haÿ-les-Roses (94), Bourg-la-Reine (92), Antony,  Massy (91), Igny, Vaulhallan Saclay et Saint-Aubin. A Gif-sur-Yvette, c'est une longue descente dans laquelle je n'excelle pas du tout, toujours peur d'être collée par une voiture qui souhaite doubler ou d'un freinage mal contrôlée qui ferait tomber le vélo et moi aussi par la même occasion. Mais non, rien ne se passe ainsi. Tout va bien. Je croise beaucoup de cyclistes, en solo, à plusieurs ou en club mais moins qu'un dimanche. C'est une superbe région pour pédaler, pédaler et encore pédaler. Les routes vallonnées sont agréables et sont un bon entrainement. Saint-Rémy-Lès-Chevreuse (78), puis Chevreuse, Cernay-la-Vile et je continue jusqu'à Rambouillet, la ville qui  donne son nom à la forêt. Le compteur kilométrique indique 50 kilomètres. Bonnes sensations malgré le vent qui devrait m'aider au retour et ça sera effectivement le cas. Même itinéraire qu'à l'aller. 

    Petite pause dans la forêt de Rambouillet, histoire de respirer un grand bol d'air frais et de grignoter un peu. J'ai trop hâte de revoir les forêts de Verrière, de Sénart et de Rougeau. Un beau programme durant mes futures vacances qui commencent à arriver à grands pas.  Mes jambes tiennent le coup et je rentre at home très contente de ma sortie. 

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet - 27 juin 2020 (101 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet - 27 juin 2020 (101 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet - 27 juin 2020 (101 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet - 27 juin 2020 (101 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet - 27 juin 2020 (101 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet - 27 juin 2020 (101 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet - 27 juin 2020 (101 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet - 27 juin 2020 (101 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet - 27 juin 2020 (101 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet - 27 juin 2020 (101 km)


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  • Quel plaisir ce matin de partir à vélo sous le soleil et le ciel bleu vers des coins (plus ou moins) tranquilles. Depuis la fin du déconfinement j'ai surtout pédalé en ville avec l'utilisation du vélo comme moyen de transport ainsi que quelques sorties au Marché International de Rungis afin de pédaler pour pédaler sans être arrêtée par des feux, ni une circulation importante mais on ne peut pas dire que les paysages soient très agréables.  Aujourd'hui mon esprit était tourné vers le calme. En ce jour férié, la circulation routière était plus importante qu'un dimanche. Il faut croire qu'un certain nombre de personnes prend plaisir à faire ses courses dans les supermarchés durant un week-end prolongé, à moins que la (sur)consommation soit l'élément déclencheur de bien être pour ces individu-e-s qui prennent du plaisir dans les achats, compulsifs ou pas. 

    Je longe le marché international de Rungis. Des cyclistes sont venus tournés quelques tours de pistes, comme j'ai pu le faire la veille. Je continue sur la RD7 afin de revenir à Villejuif. Je profite de cette longue piste cyclable créée à l'occasion du déconfinement afin d'encourager les gens à prendre leur vélo et ainsi dégorger les transports en commun. C'est agréable de pédaler sans être gênée par les voitures, la piste cyclable étant suffisamment grande. Comme quoi, il est possible de créer des aménagements cyclables et des vraies, pas des pseudos pistes sur les trottoirs très mal aménagées. Le développement du vélo en ville se fera comme ça, c'est certain et il est en nette progression.

    Retour à Villejuif, dans le Val-de-Marne (94) puis l'Haÿ-les-Roses. J'entre dans les Hauts-de-Seine (92) par Bourg-la-Reine puis Sceaux. J'emprunte la D920 qui amène à Antony, une ville où à tous les feux, les cyclistes ont la possibilité de passer au feu rouge à condition, bien sûr, de faire attention et de laisser la priorité aux piéton-ne-s. Je pédale, je pédale. Rapidement je prends la D67A puis la D60. Nouveau département avec l'Essonne (91), Massy et ses pistes cyclables utilisées également pour la véloroute la Véloscénie qui va de Paris au Mont-Saint-Michel. Moments agréables sur les pistes. Des cyclistes viennent aussi en famille pédaler.  A Igny c'est un peu plus vallonné, Vauhallan (je ne sais pas pourquoi, j'aime beaucoup le nom de la ville), Saclay. De-là, J'emprunte perpendiculairement la D446, histoire de voir en hauteur  les deux étangs de Saclay C'est très beau à voir. Pas mal de cyclistes sont également sur les routes, un secteur proche du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse (et la forêt de Rambouillet) mais je n'irai pas, pas cette fois-ci. Je continue jusqu'à Jouy-en-Josas, dans les Yvelines (78), encore un nouveau département mais pour peu de temps. Je pédale sur une piste cyclable en bordure de forêt, c'est vraiment très sympa et reposant. Je rechange de département avec l'Essonne, Bièvre puis revient à Igny. Verrières-le-Buisson et sa forêt puis retour classique (pour moi) avec le même trajet qu'à l'aller. Le compteur indique 56 kilomètres. Heureuse de cette sortie qui m'a fait un bien fou. A cause d'un petit pépin au genou et ensuite au déconfinement, depuis le début de l'année je n'ai pas pédalé autant que je l'aurais voulu. Je reprends progressivement de plus longues sorties et c'est vraiment chouette. Yes !

     

     Randonnée jusqu'à Jouy-en-Josas (78) - 1er juin 2020 (56 km)

     Randonnée jusqu'à Jouy-en-Josas (78) - 1er juin 2020 (56 km)

     

    Etangs de Saclay :

     Randonnée jusqu'à Jouy-en-Josas (78) - 1er juin 2020 (56 km)

     Randonnée jusqu'à Jouy-en-Josas (78) - 1er juin 2020 (56 km)

     Randonnée jusqu'à Jouy-en-Josas (78) - 1er juin 2020 (56 km)

     Randonnée jusqu'à Jouy-en-Josas (78) - 1er juin 2020 (56 km)

     Randonnée jusqu'à Jouy-en-Josas (78) - 1er juin 2020 (56 km)

     Randonnée jusqu'à Jouy-en-Josas (78) - 1er juin 2020 (56 km)

     Randonnée jusqu'à Jouy-en-Josas (78) - 1er juin 2020 (56 km)


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  • Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    L'un des grands rendez-vous importants de l'année pour moi :  le festival international du voyage à vélo qui se déroule chaque année durant le 3ème week-end du mois de janvier. Cette année, c'est la 35ème édition et elle se tient à Vincennes, dans le Val-de-Marne (94) depuis 2015. Au programme durant les  deux journées : tables rondes, conférences, projections-échanges, atelier vélo, exposition photos, stands d'éditeurs et d'éditrices, d'associations, d'entrepreneurs ayant un lien avec le voyage et le vélo, etc. Depuis 2014, c'est toujours avec un grand plaisir que je me rends au festival, sachant que j'en ressortirai avec plein de nouvelles idées dans la tête et cette envie d'aller vers l'avant, vers un peu plus de liberté malgré les barrières mentales qu'on se met et qu'on s'inflige. Alors oui, cette journée (je m'y suis rendue le samedi), c'est mon moment pour rêver et surtout d'y croire.

    Le festival est organisé par l'association Cyclo-Camping International (CCI). En dehors des festivals (il en existe aussi dans d'autres villes de France), elle publie une revue trimestrielle tout en couleur, un livre "Manuel du voyage à vélo" ré-édité et mis à jour à plusieurs reprises, organise des sorties (d'un week-end à 2 semaines), etc. Ce sont toutes les bonnes raisons pour adhérer à l'association ! Un grand merci pour l'organisation de ce festival qui est, comme à fois, une grande réussite. Trois espaces dont un atelier vélo et une exposition de photos en extérieur ont été mis à disposition pour un public de plus en plus nombreux. 

    Ce petit compte rendu n'a rien d'exhaustif et ce sont juste mes impressions. 

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Au départ de Villejuif, je retrouve facilement l'espace Georges Pompidou, à 12 kilomètres de chez moi. Il fait frais, voire froid mais le soleil est présent. A 10h15 (ouverture à 10h), il n'y a déjà plus de place pour garer son vélo devant l'espace Georges Pompidou , ni devant l'Espace Sorano mais trouve une petite place non loin de là. Je me dépêche car la première table ronde débute à 10h30. Elle a pour vocation de présenter 4 voyageurs et voyageuses à vélo et de proposer un échange avec le public. Le thème de cette table ronde avait déjà été "traité" l'année dernière et je trouve l'idée excellente de l'avoir renouvelé tant le sujet est passionnant. Le retour d'expérience ou comprendre les motivations est toujours intéressant à entendre, à comprendre, à analyser. Cette année nous avons eu 4 nouvelles personnes, à savoir (de gauche à droite sur la photo): Claude Marthaler, Sonia Atmani, Paul-Edouard Prouvost et Florence Archimbaud.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Retrouvez les 8 premières minutes, présentation de chacun-e  :

    Florence Archimbaud voyage à vélo, à pied, à ski, avec Sylvie Massart depuis 20 ans dont 5 années à travers le monde. Une très belle exposition de leurs photos étaient sur le parvis du RER Vincennes (quelques photos un peu plus bas). 4 voyages (un cinquième en préparation, voir vidéo juste au-dessus), 4 livres, 4 films. Plus d'information.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Paul-Edouard Prouvost, le plus discret des 4 mais des propos ô combien intéressants. Il a publié son premier livre "Le vagabond de l'idéal, de la fièvre de l'argent au silence des cimes". Il a parcouru l'Amérique du Sud à vélo et a traversé à pied l'Himalaya.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Sonia Atmani a effectué 8 voyages à vélo d'une à deux semaines en Europe et le dernier en Nouvelle-Zélande. Elle est autrice de son premier livre "J'peux pas, j'ai vélo".

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Depuis 30 ans Claude Marthaler voyage à vélo. Il a écrit 10 livres et rédige des articles pour des magazines. Une vie de voyage, de rencontres et de liberté ! Il était déjà présent l'année dernière. 

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Le festival du voyage à vélo de la région parisienne fête ses 35 ans !

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Présentation de l'association Cyclo-Camping International.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Beaucoup, beaucoup de monde cette année. 

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Les magazines Outdoor go ! et Cycle !.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)  

    Tout au fond à gauche, le stand de l'association Cinécyclo dont j'avais déjà dit tout le bien que j'en pensais en 2018.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Fidèle lectrice de 200, le vélo de route autrement, ce trimestriel a à son actif 23 numéros. De longs articles, de magnifiques photos, un magazine vélo comme il n'en existe pas d'autres. Une petite équipe de passionné-e-s et voilà, 200 est indispensable car unique et bô. Mi-mai sortira son premier hors série sur le thème du... talala... voyage à vélo ! Wouai !

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Espace réservé aux fabricants.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Le bikepacking ou l'art de rouler léger.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Carnets d'Aventures est une revue avec une éthique intéressante (voyage nature en bivouac sans moteur et si possible sans avion pour les accès, avec un esprit qui se rapproche plus de la décroissance que de la consommation). Les articles et photos des voyages sont rédigés par celles et ceux qui les ont fait. Un dossier à chaque numéro. Un trimestriel qui me fait rêver. Le bonheur, c'est ça aussi ! :-)

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Sympathique rencontre avec Julien Hendrix. A 24 ans, il part pendant 10 mois faire un mini tour du monde, en Europe et en Asie. Très enthousiaste, il est régulièrement hébergé. Durant son voyage, il a fait des (éco)volontariat de quelques jours et un de 4 semaines en Inde chez Sadanah Forest. Tous les éventuels bénéfices de son livre "Deux roues, un monde - 10 mois à vélo à la rencontre de l'Autre" seront reversés à ce projet. J'ai hâte de le lire.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Séance projections à 13 heures. Salle comble. Après un documentaire de 15 minutes  qui retrace son parcours à VTT dans le Vercors durant 4 jours, Antony Jacob s'exprimera sur le matériel emporté, ses motivations, etc. Comme quoi, le voyage ne rime pas forcément avec beaucoup de temps. Tous les moyens sont bons pour partir, un week-end et même une journée. C'est en tout cas ma "devise".

    Kyle Dempster est parti dans le Kirghizistan en 2011. De grands moments de doutes où la mort aurait pu se présenter. Mais non, il s'en sort et tout le monde est content. Ce "The road from Karakol" est la vidéo typique de ce qu'on peut trouver sur youtube : égo démesuré tant Kyle se met en avant. Un peu ça va mais ensuite... Moi qui aime la discrétion, je suis servie ! Pour la petite et triste histoire, Kyle Dempster qui était alpiniste, est décédé d'une chute. Triste.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    "Little Miss Pedals", c'est le voyage de Thiphaine Muller, 23 ans, partie du 19ème arrondissement de Paris, là où elle habite, pour se rendre à Stockholm (Suède). Et comme tout allait bien, elle continue jusqu'à Helsinki (Finlande). Elle poursuit en descendant l'Europe jusqu'en Grèce. Comme il faisait froid et qu'elle n'était pas équipée pour, elle part en Afrique via le Maroc avec un cycliste allemand. Et voilà, ça à l'air si simple, si facile. Elle est partie avec peu, un vélo peu coûteux et elle a osé. Ce sympathique petit film m'a donné envie de découvrir son livre "Little Miss Pedals - 20.000 kilomètres à vélo à travers l'Europe et l'Afrique". Je ne l'ai pas encore lu mais j'en parlerai plus longuement prochainement. 

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Table ronde sur la politique du vélo en 2019 en France. Intéressantes interventions d'Agnès Laszczyk, présidente de la FUB (Fédération française des usagers de la Bicyclette ) et d'Alexis Fremeaux, président de MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette), animée par Isabelle Lesens.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Allô la panète est une webradio sur le voyage. Ici, une famille est interviewée.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Exposition photos "Heureuses vagabondes" de Florence Archimbault et Sylvie Massart devant la station de RER Vincennes.Ce sont juste quelques photos extraites de leur exposition. Cliquez sur les photos pour les agrandir.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Festival du voyage à vélo 2020 de Vincennes (compte rendu, photos et vidéo)

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Parking à vélos devant la station RER Vincennes. Des vélo, des vélos, des vélos, oui !

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo) 

    Pompe à vélo. Très bonne initiative car on en trouve rarement et c'est pourtant très utile.

    Festival du voyage à vélo de Vincennes 2020 (compte rendu, photos et vidéo)

    Compte rendu 2016

    Compte rendu 2017

    Compte rendu 2018

    Compte rendu 2019

     

    A l'année prochaine ! :-)

     


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  • Oups, il y a des jours comme ça. J'avais prévu de me lever très tôt pour me rendre à vélo sur le canal de l'Ourcq. Je me suis levée plus tard que prévu, puis j'ai un peu traîné. Départ à 11 heures finalement. Je change de plan.  Direction Jouy-en-Josas, en prenant le trajet habituel pour me rendre dans la Haute Vallée de Chevreuse. Je descends dans la cave prendre mon vélo. J'y installe deux gourdes, 1, 5 litre d'eau en tout,  me doutant qu'il en restera à mon retour vu que la température ne dépasse pas 12-13 degrés (18 degrés prévus au meilleur de la journée). Et c'est parti ! J'allonge un peu la sortie en passant le long des MIN (Marché International) de Rungis, histoire d'échauffer un peu les jambes et le cœur. Au bout de quelques kilomètres je suis de retour sur Villejuif, puis l'Haÿ-les-Roses. Changement de département à Bourg-la-Reine dans les Hauts-de-Seine (92), puis rapidement à Antony. J'arrive sur la D67 puis la D60. Je change à nouveau de département en entrant dans l'Essonne (91) à Massy. Pistes cyclables, verdure, arbres. Déjà un avant goût du bonheur ! Igny, on commence à sentir qu'on s'éloigne de Paris. Des champs, des routes. Puis arrivent Vauhallan et Saclay. J'emprunte la D306 afin d'utiliser la longue piste cyclable partagée avec le bus le long de la départementale puis je reviens au point de départ. Enfin, le point de départ signifie Saclay. J'inaugure (enfin, pour moi-même  !)  la D446. Sympathique départementale qui m'amènera jusqu'à Jouy-en-Josas. Mais avant, je m'arrête devant le lac de Saclay. Je reste un moment à le regarder ainsi que les nombreuses oies et quelques poules d'eau. Je profite aussi des rayons du soleil. Les nuages dans le ciel bleu avec le lac donnent de belles choses à voir et m’apaise... je me sens si bien. Je reprends la route et continue jusqu'à Jouy-en-Josas, ce qui me permet ainsi d'entrer dans les Yvelines (78) et de rouler pendant deux ou trois kilomètres dans le département. Pour la petite histoire, le souvenir d'enfance de Jouy-en-Josas est celui d'un restaurant situé dans la ville où nous nous rendions certains dimanches avec mes parents et mon frère. J'en garde de bons souvenirs, comme des jours de fête.

    Retour par la D117, super agréable, bordée d'une petite forêt, peu de circulation : un régal pour les yeux et le bien-être. Malheureusement la D117 va vite s'enchaîner avec la D444 avec double voie. Circulation rapide, camions qui doublent. J'ai l'Impression de ne pas être à ma place. Rapidement je sors lorsqu'une sortie se pointe. Je suis à Igny. Je me retrouve rapidement sur une route que je connais. Je prends la direction de Massy puis l'histoire se répète : Antony, Bourg-la-Reine, l'Haÿ-les-Roses puis Villejuif.

    62 kilomètres, 3h21 à pédaler. Du soleil, un magnifique lac de Saclay, une ville de Jouy-en-Josas que j'ai envie d'explorer un peu plus une prochaine fois ainsi que son secteur. Boum ! C'était vraiment chouette !

    Place aux photos : 

     

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

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    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

    Sortie à vélo dans le 94, 92, 91 et 78, jusqu'à Jouy-en-Josas, en passant par le lac de Saclay (62 km)

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