• Jour 8 : dimanche 3 juillet 2022 - 54 kms

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    De  Saint-Jouin-Bruneval (76) à Fécamp (76)

    Les deux cyclovoyageur.euse partent un peu avant moi. Je retrouve rapidement la Vélomaritime et j'ai hâte de voir Etretat : la mer et les falaises. Je prends beaucoup de plaisir à rouler sur les petites routes emprunter avec les champs, les sous-bois, et ce, malgré les jambes lourdes des 93 kilomètres de la veille et aussi des kilomètres qui se cumulent depuis le début du voyage. 

    J'arrive un peu avant midi à Fécamp. Avant d'aller à la rencontre de la mer, je m'arrête dans une boutique acheter des cartes postales dont de magnifiques reproductions d'aquarelles du normand Pascal Benoît. En y sortant, je fais la connaissance d'un gentil chien husky et son humaine.  Arrivée à la mer, je m'assois sur un banc, un peu à l'arrière de la plage mais la mer est tout de même bien visible. Quel plaisir de se retrouver-là. J'admire la mer, le mouvement des vagues, la plage de galets, les mouettes, les goélands et leurs cris. Nous sommes dimanche, il y a du monde mais je suis placée sur une partie moins passante. Je vois deux fois la mer en deux jours alors que je ne l'avais pas vue depuis 7 ans, c'est un double bonheur. Je me sens si bien sur ce banc. Je déjeune, du bon pain avec des concombres, un paquet de croustillants (c'est écrit sur le sachet) à la cacahuète, des abricots et une pêche. Je prolonge le plaisir d'être ici en écrivant des cartes postales. Au moment de partir, un couple de néerlandais.e.s m'interpelle. En voyant la marque allemande de mon vélo Fahrrad Manufaktur, le monsieur me parle en allemand. Je lui réponds en français que je ne le comprends pas et lui demande : "Do you speak english ?". Il me répond un peu. Moi aussi un peu, ça tombe bien ! On échange en anglais et à ma plus grande surprise j'arrive à leur sortir des phrases, avec des fautes certes mais nous arrivons à nous comprendre. Avec une carte je leur explique mon parcours depuis Paris. Le couple est en vacances en caravane à Yport, dans un camping près de la mer, non loin de là. Iels ont amené leur vélo à assistance électrique dans leur voiture depuis les Pays Bas. La voiture est au camping et iels sont venu.e.s à Fécamp avec leur vélo qui sont derrière le banc. C'est agréable d'échanger malgré les barrières de la langue.

    Vu l'heure et le nombre de kilomètres parcourus depuis ce matin, j'imagine que je ne ferai pas un record de kilomètres aujourd'hui d'autant plus que je perds plusieurs fois le fil de la véloroute (est-ce grave docteur ?) pour finalement rejoindre Fécamp par une départementale avec un trafic important. Ville = grande circulation. Fécamp n'y fait pas exception. Un dimanche d'été ensoleillé près de la mer signifie une concentration importante de personnes allant à la plage. Arrivée dans le centre ville je demande à plusieurs personnes où se situe le camping : allez du côté de la mer, il est à côté de la plage. Des routes sont barrées pour empêcher les automobilistes de rouler n'importe où. La dernière personne à laquelle je demande le camping me répond : "Juste là, au-dessus". En hauteur. Toujours en hauteur. Il est à 100 mètres de la plage (je pense déjà au prix faramineux qu'on va me demander pour une nuit). J'ai du mal à trouver l'entrée. Un campeur qui m'a aperçue de loin m'explique que la petite entrée où nous sommes est pour les piéton.e.s mais que, bien sûr, je peux passer par là avec le vélo. Il précise que les GPS indiquent cette entrée alors que pour les voitures, c'est au-dessus. Je n'ose pas lui répondre que je n'ai pas de GPS. Je marche en poussant le vélo pour accéder à la réception. Tout est en hauteur, des escaliers partout. Il faut un peu de temps (beaucoup pour moi) pour s'y retrouver et de ne pas avoir de problèmes pour se déplacer (on reparlera de l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite à moins qu'il y aient quelques places de réserver à cet effet). Je sais par des campeurs.euses rencontré.e.s sur mon chemin que le camping n'est pas complet mais combien va me coûter la nuit ? "Je vous fait le forfait randonneur. 14 euros". Ouf de soulagement. Je m'attendais à bien plus cher. Du camping on a une superbe, que dis-je, une magnifique vue de la mer et des falaises. Un camping 10 étoiles ! Alors oui, 14 euros l'emplacement pour une personne/vélo/tente/sans électricité ce n'est pas donné mais avec ce cadre magnifique cela reste très acceptable par rapport à la norme des tarifs et de ce que les campings proposent. Depuis mon départ, les tarifs vacillent entre 7 et 16 euros. Les nuits en bivouac sont toujours les plus que bienvenus pour amortir les frais (et aussi le plaisir simplement de bivouaquer et ce, pour différentes raisons). Je discute avec un voyageur à vélo allemand arrivé peu de temps avant moi. Il parcourt la Vélomaritime dans le sens inverse du mien. Il va être sur les routes pendant deux mois et semble être habitué par ce genre de voyage. Son vélo est muni de sacoches arrières, d'une petite remorque à une roue avec dessus un panneau solaire.

    Je me dépêche d'installer la tente puis douche et lessive. Je souhaite passer la soirée sur la plage à profiter de la mer. il est 20h30 et le nombre de promeneurs et promeneuses est en forte régression, pour mon plus grand plaisir. Quel plaisir de respirer à plein poumon l'air frais, de regarder la mer, l'entendre encore et encore. Je m'assois sur un rebord, devant la plage, mange le restant de pain de ce midi, des morceaux de concombre, de tomate et un brugnon. Regarder et écouter la mer, le passage des mouettes, des goélands, tout cela donne un goût succulent à tous les aliments ingurgités. Je reste  une bonne heure à profiter du spectacle. En rentrant dans le camping je remarque un nombre important de personnes regardant en direction de la mer. Comme si nous avions tou.te.s ce point commun, celui de la mer qui nous enchante et nous émerveille. C'est beau. J'assiste au coucher du soleil. C'est encore plus beau. Après avoir eu autant de plaisir, je me couche à 23 heures avec du bonheur dans la tête et les oreilles (de ma tente j'entends le bruit des vagues).

     

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    Jour 8 : dimanche 3 juillet 2022 - 54 kms

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