• Introduction - Vidéo1er jour2ème jour3ème jour4ème jour5ème jour6ème jour7ème jour8ème jour9ème jour  - 10ème jour11ème jour

     

    Du 26 juin au 6 juillet 2022 

    Introduction : voyage de 11 jours vers la Normandie (805 kms)

    Un nouveau voyage à vélo préparé un peu moins longtemps à l'avance que les autres années. Il faut dire que je suis dans une période où la procrastination s'invite bien trop souvent. Une bonne raison de me pousser à essayer de me mettre sur les rails durant le voyage. Une fois en marche, je peux faire beaucoup, mais ce sont les démarrages les plus difficiles, et encore faut-il que je trouve la touche "démarrage". J'ai pensé à plusieurs circuits, vous vous en doutez bien.

    La véloroute La Seine à  vélo est au départ de Paris, un bon point ! Ayant déjà parcouru l'avenue verte London Paris (en m'arrêtant à Dieppe), cela ne m'intéressait pas particulièrement de reparcourir le début, c'est à dire la partie commune des deux véloroutes en Île-de-France. En passant par la Haute Vallée de Chevreuse que j'affectionne tout particulièrement, puis de découvrir partiellement la Vallée Royale de l'Eure, je pouvais retrouver La Seine à vélo à Vernon/Giverny et ainsi suivre la Seine jusqu'au Havre en passant par Rouen. Très motivée pour voir la mer (la Manche en l'occurrence) mais pas forcément la foule qui va avec, je pouvais prendre la Vélomaritime (de Roscoff à Dunkerque pour la partie française de l'Eurovélo 4) du Havre à Dieppe. Puis de Dieppe, l'avenue verte London Paris jusqu'à Beauvais, histoire de tester le train jusqu'à Paris avec un vélo.

    Je pensais parcourir environ 800 kilomètres en tablant entre 10 et 12 jours, ce qui s'est avéré exact. J'ai pris des vacances, en fonction de mon travail et de mes envies. Avant les vacances scolaires pour éviter le monde même si avant le 14 juillet, cela reste soft. L'envie aussi de pouvoir suivre l'Eurofoot 2022 chez les femmes et le(s) Tour(s) de France cycliste(s). Chut, faut pas le dire ! 

    Je n'ai toujours pas de GPS, ni d'application GPS, ni d'internet  sur mon vieux téléphone portable. Juste les sms et deux heures d'appels. J'opte donc toujours pour les cartes IGN et les guides des véloroutes empruntées.

    Presqu'une décennie maintenant que j'utilise un vélo quotidiennement comme moyen de transport : cinéma, travail, courses diverses, randonnées ou voyages. 7 ans que je voyage chaque été, d'un week-end à deux semaines. De courtes périodes, rien à voir avec un tour du monde, mais le plaisir est là, présent à chaque fois.

    A chaque voyage je rédige et publie sur le blog un compte rendu journalier avec de nombreuses photos. C'est un moyen d'exprimer mon expérience et mon ressenti et de les faire partager aux personnes intéressées. Les vidéos sont des compléments aux comptes rendus. Des images avec en fond sonore une musique. C'est plutôt de l'ordre contemplatif. Je les réalise avec les moyens du bord, avec le peu de compétences que j'ai en la matière et du matériel restreint. Je n'ai pas non plus les compétences d'une écrivaine. Voyez plutôt ce compte rendu comme un journal de bord, et non comme un récit bien écrit.

    Je n'ai désormais plus qu'à vous souhaitez une bonne lecture, à vous remercier de m'avoir lue, d'avoir regarder les photos et la vidéo. 

    Introduction : voyage de 11 jours vers la Normandie (805 kms)

     

    Introduction - Vidéo - 1er jour - 2ème jour - 3ème jour - 4ème jour - 5ème jour - 6ème jour - 7ème jour - 8ème jour - 9ème jour  - 10ème jour - 11ème jour


    votre commentaire
  • Vidéo : voyage à vélo du 6 au 11 juillet 2021

    En moins de 6 minutes vous verrez des images issues de mon voyage. C'est une version contemplative, mise en musique. Pas de paroles, juste des images vues à travers mes yeux  J'espère que vous apprécierez Bon visionnage.

     

     

     - Introduction

    1ère journée : mardi 6 juillet 2021

    2ème journée : mercredi 7 juillet 2021

    3ème journée : jeudi 8 juillet 2021

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021

    5ème journée : samedi 10 juillet 2021

    6ème journée : dimanche 11 juillet 2021

    Vidéo du voyage

     


    votre commentaire
  • De Cepoy (Loiret) à Villejuif (Val-de-Marne).

    Difficile de me lever ce matin. La nuit a été mouvementée, entre bruit des voitures, concert des grenouilles, froid et bruit divers. J'ai su par mon voisin que les bruits divers étaient ceux d'un groupe de campeurs et campeuses revenant d'un mariage bien arrosé.  Départ à 9h30. La veille, j'ai préparé et noté sur papier le trajet d'aujourd'hui. Des petites départementales jusqu'à Ponthierry-Saint-Fargeau. Une sorte de légère diagonale qui permettra d'éviter les grands axes routiers. Peu de temps après mon départ j'aperçois l'Eurovéloroute La scandibérique (deTrondheim - Norvège - à Saint-Jacques-de-Compostelle - Espagne). J'aurais pu en faire une partie mais je souhaite faire au plus court. La journée va être suffisamment longue comme cela pour ne pas ajouter des kilomètres supplémentaires qui deviendraient très pénibles en fin de journée. Je ne regrette pas mon choix car les petites départementales empruntées sont calmes. Je me surprends à être relaxe (Relax don't do it !). 

    J'estime à 120 le nombre de kilomètres à parcourir pour rentrer chez moi. On verra ce qu'indiquera le compteur à mon retour. A Château-London, ville située dans le sud de la Seine-et-Marne, à la limite du Loiret (et oui, changement de département, changement de région !) je suis témoin d'une altercation. En train de regarder mon plan sur un trottoir, j'entends deux personnes se disputer bruyamment. Un automobiliste n'a pas indiqué son intention de tourner, un cycliste a failli tomber. L'automobiliste descend de sa voiture brusquement en criant et en montrant ses poings à son interlocuteur. L'automobiliste ne veut pas reconnaître ses tords et au contraire attaque verbalement le cycliste. Je suis stupéfaite de la manière dont certains hommes, malheureusement pas des exceptions, ont la capacité à montrer leur force à la moindre occasion : "je suis le plus fort, ferme ta gueule ou sinon,  viens te battre !" C'est ainsi que tout petit ils intègrent qu'en étant des garçons puis des hommes, ils doivent être forts, très forts. Ne pas montrer leurs "faiblesses" (à leurs yeux), être virils sous peine de moqueries. Des stéréotypes intégrés dès le plus jeune âge. Les hommes forts, virils, intelligents et les femmes douces, gentilles, dévouées, belles. Les adjectifs sont bien sûr non exhaustifs et plus ou moins variables mais la société, l'éducation, la construction en tant qu'individu-e-s font des différences dès la naissance et même pendant la grossesse. Chaque individu-e se sentant dans l'obligation de suivre un chemin dicté par des stéréotypes. La transgression est rarement facile pour celles et ceux refusant de se conformer aux modèles. Le ton monte, je me sens obligée d'intervenir d'autant plus que tous les deux sont à ma hauteur. Je précise à l'automobiliste que le cycliste risquait gros s'il était rentré en collision avec la voiture. Il aurait pu aller à l'hôpital. Il me répond : "Oui, mais qu'est-ce qui me serait arrivé à moi" (en pensant à la justice, aux assurances)" Mais on ne peut pas inverser les rôles. Pensez juste la prochaine fois à mettre votre clignotant". "Oui, j'essaierai d'y penser" et il est monté dans sa voiture pour repartir. Le cycliste en a fait de même. Ouf, mais la situation a été vraiment limite ou comment attaquer pour ne pas avoir à remettre en question ses tords. Tout le monde fait des erreurs, ce n'est pas toujours facile de l'admettre, j'en suis certaine et l'altercation en a été malheureusement le bon exemple. Château-Landon est petite ville de 3.000 habitant-e-s tout en hauteur avec une superbe vue des environs (voir photo 1 et 2).

    Passage dans la forêt de Fontainebleau, par l'ouest, le massif des 3 pignons. Je ne me suis malheureusement pas arrêtée, ne serait-ce que quelques instants. J'ai apprécié de pédaler sur une petite départementale boisée, le coin est agréable et me donne envie d'y retourner. Je suis dans le parc naturel régional du Gatinais français et y partir un week-end serait une très bonne idée. Un prochain projet à mettre en place et j'en suis toute enthousiaste. Je fais une pause déjeuner dans un parc de Saint-Martin-en-Brière. Il est 15 heures et j'ai approximativement parcouru la moitié du trajet d'aujourd'hui. Je continue sur des petites départementales jusqu'à Fargeau-Ponthierry.

    En pleine descente j'aperçois deux chevreuils en train de courir dans les champs. Je m'arrête en regardant auparavant dans mon rétroviseur si une voiture est située derrière moi, ce qui est le cas. Les deux chevreuils courent, sautent, une totale liberté qui me donnent des frissons. Un spectacle magnifique, j'en ai les larmes aux yeux. Les deux repartent en direction de la forêt qui est juste derrière les champs. Ils ont dû me voir ou la voiture derrière moi. Je continue à les regarder partir jusqu'à ne plus pouvoir les voir. Je ne veux pas louper une seule fraction de seconde de leur présence. La voiture se met à ma hauteur et l'automobiliste me dit en souriant : "Vous leur avez fait peur avec votre vélo" et je réponds : "Vous les avez vus ? C'est vraiment génial !". Oui, c'est formidable, je ne suis pas prête d'oublier ce moment magique, très fort et intense. Un souvenir très agréable que je mettrai entre parenthèse durant les 50 derniers kilomètres tant le parcours a été chaotique. Ce qui me semblait être le plus facile parce que déjà fait un certain nombre de fois, sera finalement le plus désagréable de la journée.

    A partir de Fargeau-Ponthierry la circulation est très dense. Ayant pédalé sur des petites départementales, j'ai du mal à m'acclimater aux bruits, aux voitures omniprésentes. Enormément de circulation, d'agressivité, de voitures partant en trombe. Un bruit et une ambiance insupportables. Mais où va tout ce monde un dimanche  en fin d'après-midi et début de soirée ? Départ en vacances, retour de vacances et week-end ? Je suis sans explications. Un automobiliste me frôle (à quelques centimètres près), certainement parce que je n'allais pas assez vite dans une montée. Frôler, faire peur, éventuellement provoquer un accident pour gagner quelques secondes. Un autre automobiliste me klaxonne à de multiple reprises, fait des appels de phare. Lorsque je le vois au prochain feu rouge, je lui demande ce qu'il s'est passé. Il me répond : "Je ne vous avez pas vue. Je vous ai vue au dernier moment. Pourquoi étiez-vous au milieu de la route" - "Parce que je tournais à gauche. Lorsque vous tournez à gauche, vous vous mettez bien au milieu, non ?". - "Vous auriez pu aller sur le trottoir." -"Les trottoirs sont fait pour les piétons, pas les cyclistes. Si vous ne rouliez pas aussi vite, vous m'auriez vue." - "Ah oui, d'accord madame. " - "Bonne soirée." -"Bonne soirée aussi." Et là, c'était très soft. Les deux parties s'expriment, s'écoutent et essaient de se comprendre, ce qui n'est pas toujours le cas. Je n'ai plus qu'une seule chose en tête : rentrer vite, vite, vite mais la fatigue se fait sentir. Mes jambes sont lourdes malgré l'énergie toujours palpable en moi. Au delà de la fatigue, un certain ras-le-bol de cette circulation toujours aussi importante. Enfin, la Seine apparaît à mes yeux, signe d'arrivée prochaine et aussi parce que j'aime la voir et aussi tous les fleuves, rivières, lacs, étangs, cours d'eau. Voir autre choses que ces routes jonchées de voitures bruyantes et potentiellement dangereuses. Marre de ces politiques qui ont fait de la voiture un élément central et indispensable à la vie en société. Aller à l'école, faire des études, travailler, se marier, avoir des enfants, posséder une voiture et mille autres choses, voter (dans le sens déléguer son pouvoir à des professionnel-le-s de la politique), avoir des loisirs clef en main, devenir grand-parent et perpétuer à l'infini ce cercle étant résolument admis comme celui de la Réussite avec un grand R. Un schéma à ne pas remettre en question sous prétexte de trahison aux grands principes fondamentaux. Je me calme.

    Il ne me reste plus que quelques kilomètres pour accéder au bonheur ! Il reste la côte interminable, lorsque l'on est fatiguée et chargée, près de chez moi. Les derniers efforts. Pédale après coup de pédale, j'avance et j'avancerai jusqu'au bout. Ma vie n'en dépend pas mais je garde en tête l'objectif fixé. Plus que quelques centaines de mètres. Oui, j'y suis, presque ! J'ouvre la porte d'entrée de mon immeuble. Ca y est, je suis arrivée. 132 kilomètres, il est 21 heures. Je monte les 4 étages en portant dans chaque main une sacoche arrière, la sacoche de guidon en bandoulière et la tente avec quelques doigts disponibles. C'est lourd mais je n'ai pas le courage de redescendre et remonter. J'ouvre la porte. Ma chatte m'attend derrière la porte et m'accueille chaleureusement.. Elle me fait la fête à sa manière. Je l'ai fait ! Oui !

     

     - Introduction

    1ère journée : mardi 6 juillet 2021

    2ème journée : mercredi 7 juillet 2021

    3ème journée : jeudi 8 juillet 2021

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021

    5ème journée : samedi 10 juillet 2021

    6ème journée : dimanche 11 juillet 2021

    Vidéo du voyage

     

    6ème et dernière journée : dimanche 11 juillet 2021 - 132 kms

    6ème et dernière journée : dimanche 11 juillet 2021 - 132 kms

    6ème et dernière journée : dimanche 11 juillet 2021 - 132 kms

    6ème et dernière journée : dimanche 11 juillet 2021 - 132 kms

    6ème et dernière journée : dimanche 11 juillet 2021 - 132 kms

    6ème et dernière journée : dimanche 11 juillet 2021 - 132 kms


    votre commentaire
  • De Gien (Loiret) à Cepoy (Loiret).

    L'inconvénient majeur des courts voyages à vélo est que l'on a besoin de plusieurs jours pour s'habituer au poids des sacoches et à la fatigue. On termine le périple lorsque tout commence à se mettre en place mentalement et physiquement. Ce raisonnement est une nouvelle fois démontré dans mon cas. Jour après jour je me sens mieux mais c'est désormais le moment de prendre le chemin du retour. Comme quoi il ne faut jamais se décourager. Ce n'est pas parce qu'on a les jambes lourdes que l'on ne pourra pas continuer. Au contraire, le corps à besoin d'un peu de temps pour s'habituer à la nouvelle situation. Encourageant, non ? L'apprentissage et la pratique sont des facteurs essentiels pour arriver à ce que l'on souhaite.

    Départ vers 9h30 du camping. Je ne prends pas la bonne direction et après des kilomètres je retourne au centre ville de Gien, n'ayant pas réussi à trouver la bonne départementale. Je prends mon petit déjeuner au soleil sur une petite place. Je me remémore  ma nuit précédente : un concert de grenouilles. Je me réveillais, me réendormais, me réveillais à nouveau et j'entendais toujours les grenouilles. Impressionnant ! Elles ont gagné le marathon de la longévité ! 

    Je rêvais de beau temps à Gien et bien je me suis plantée ! Les nuages sont apparus et la pluie s'est un peu montrée. Mais venons en arrière dans le temps, juste après avoir déjeuné. Lorsque j'était prête à affronter une longue journée sur mon vélo, un petit garçon dit à sa mère en regardant mon vélo : "C'est une moto ?" Du coup, la femme entame une conversation avec moi, me demandant où je vais et elle est étonnée que je n'ai pas encore eu de pluie.

    Je commence à perdre mon sang. Je n'arrive à me diriger vers la bonne direction. Toujours à l'ouest ou à l'est de mes prévisions. Ce n'et pas toujours évident de trouver les petites départementales, rarement bien indiquées. Du coup, je m'énerve toute seule. Je suis très douée pour perdre beaucoup d'énergie de cette façon-là. De l'énergie rapidement retrouvée tout de même. J'ai bien dû rouler 30 kilomètres supplémentaires pour rien, encore moins de retrouver mon self control (you take myself, you take myself control, oh, oh, oh, oh). J'arrive tout de même à récupérer la route souhaitée, une petite départementale agréable, calme (qui me calmera aussi). Avec les difficultés rencontrées ce matin pour sortir de Gien je décide d'éviter Montargis. A Cepoy je m'arrête dans une épicerie. Le commerçant me pose des questions sur ma destination et m'encourage. Cool ! Comme quoi, le voyage à vélo suscite beaucoup de curiosité. Quelques centaines de mètres plus long j'aperçois des caravanes. Ne serait-ce pas un camping ? Un camping à côté du Loing (rivière) ? Si, exactement ! Je pensais bivouaquer tardivement pour avoir à faire moins de kilomètres demain. Il pleut légèrement et après 82 kilomètres parcourus je me laisse tenter par l'arrêt. Je ne le regretterais pas car le camping est calme (sauf le bruit des voitures passant sur la route juste à côté) et peu onéreux. La nuit m'a coûté la moitié du prix habituel. Sur ce périple les prix ont oscillé entre 5,20 euros et 12,50 euros (pour un emplacement vélo, une personne et une tente. L'électricité si elle était incluse dans le forfait sinon je ne l'a prenais pas).

    La ville de Cepoy est située dans le nord du Loiret, à une bonne vingtaine de kilomètres de Nemours. Demain va être une longue, très longue journée. Approximativement 120 kilomètres pour rentrer. Mon voisin du camping a également voyagé à vélo avec une tente de 10 kilogrammes (elle est grande) et ses ami-e-s cyclistes se moquent de lui à cause du poids. Après avoir monté la tente, pris une douche, mangé, préparé le parcours de demain, le soleil s'est pointé pour mon plus grand plaisir. Durant la nuit j'ai entendu un nouveau concert de grenouilles, moins longtemps, moins nombreuses que la nuit précédente tout de même.

     

     - Introduction

    1ère journée : mardi 6 juillet 2021

    2ème journée : mercredi 7 juillet 2021

    3ème journée : jeudi 8 juillet 2021

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021

    5ème journée : samedi 10 juillet 2021

    6ème journée : dimanche 11 juillet 2021

    Vidéo du voyage

     

    5ème jour : samedi 10 juillet 2021 - 82 kms

    5ème jour : samedi 10 juillet 2021 - 82 kms

    5ème jour : samedi 10 juillet 2021 - 82 kms

    5ème jour : samedi 10 juillet 2021 - 82 kms

    5ème jour : samedi 10 juillet 2021 - 82 kms

    5ème jour : samedi 10 juillet 2021 - 82 kms

    5ème jour : samedi 10 juillet 2021 - 82 kms

     


    votre commentaire
  • De Jargeau (Loiret) à Gien (Loiret).

    Une fois installée dans mon sac de couchage je me suis immédiatement endormie vers 21h30. La journée de la veille avait été longue, très longue. J'ai ainsi pu rattraper mon retard de sommeil. Quelques réveils tout de même dans la nuit liés au froid. Réveillée à 8 heures je ne me lève qu'une heure plus tard. Le besoin de rester au lit au chaud, de penser, d'écouter les oiseaux. Je sais que je ne vais pas partir de bonne heure vu l'heure tardive où je me suis levée et je relativise : je ne suis pas pressée, prends le temps de vivre, ne reste pas scotchée sur ton compteur et le nombre de kilomètres parcourus. De toute façon l'étape sera petite, 60 kilomètres me séparent de Gien. Rien ne presse et surtout profite des paysages, de l'instant présent et des sensations. Départ à 10h45. Le camping étant sur la véloroute, je suis immédiatement sur les bons rails. C'est un vrai plaisir de rouler le long (plus ou moins) de la Loire avec de beaux paysages, loin des véhicules à moteur, ou tout du moins partiellement.

    Petit arrêt 10 kilomètres plus loin à Châteauneuf-sur-Loire (le nom résume rapidement le secteur : châteaux et Loire !). Je m'arrête pour regarder le château. Je me rends dans une boulangerie et une librairie/kiosque pour y acheter quelques cartes postales. Ne voyant pas de cartes postales de la région je demande à la vendeuse. Elle me répond : "Oui mais on n'a pas de support pour les poser. Je peux vous les montrer. "Oui, merci, je veux bien." Elle met sur le comptoir quelques cartes qui proposent de belles photos. Un homme ajoute : "J'en ai de Sully-sur-Loire dans ma voiture si ça vous intéresse." La vendeuse me dit : "C'est le photographe des cartes postales.". Si, si, c'est véridique ! En sortant, Christian Beaudin, puisque c'est son nom, m'indique des lieux à voir jusqu'à la fin de mon parcours sur la Loire. Merci !

    Après 24 kilomètres je m'arrête déjeuner le long de la (suspens)... Loire ! Après des journées de vélo et à avoir les jambes pliées, croisées dans la tente, je prends un grand plaisir à manger sur les bancs/tables en bois lorsque les occasions se présentent. Pendant que je rédige mes notes j'entends les chants des oiseaux, notamment des mouettes, parfois d'un coq et également de crapauds. J'installe ma lessive d'hier  sur mon vélo pour la faire sécher. Toujours pas de pluie malgré les nuages menaçant. Avant de repartir j'admire la Loire, je ne me lasserai jamais de la regarder. A Sully-sur-Loire je m'approche du château et repars. Trop de touristes, trop de voitures à mon goût pour visiter la ville. Je rêve de calme alors je fuis ! Mon parcours est toujours agréable, entre champs, bois, Loire, villages. J'observe une grande rencontre de corneilles noires. Des centaines à voler en rond en altitude. C'est impressionnant.

    Je prends mon temps et n'arrive au camping de Gien qu'à 19 heures. A l'entrée je remarque sur une pancarte que le camping appartient à une chaîne de campings. J'imagine des prix exorbitants, un club de vacances avec une foule de personnes. Pas du tout, les prix sont corrects, l'endroit est calme au bord de la Loire. Depuis l'augmentation de voyageurs et voyageuses à vélo les campings suivent. Des forfaits à la personne et non pour deux personnes comme j'avais pu le connaître auparavant. Si tu partais seul-e, tu payais un forfait pour deux : pas cool du tout. Le camping de Gien propose uniquement aux cyclistes des bancs et tables en bois (j'en reviens encore, c'est une véritable institution !) sur leur place. Je ne suis pas fan de campings mais j'avoue qu'une douche, des sanitaires, pouvoir dormir tranquillement ne sont pas de refus après une journée de pédalage. Côté esprit je me rapproche plus du bivouac. On s'installe où l'on veut/peut (sans déranger personne et à faire attention à ses déchets) gratuitement. Une forme de liberté que l'on n'a pas assez souvent car le consumérisme perdure et les contraintes sont omniprésentes. Pour le moment je ne suis pas encore assez à l'aise pour uniquement bivouaquer.

     

     - Introduction

    1ère journée : mardi 6 juillet 2021

    2ème journée : mercredi 7 juillet 2021

    3ème journée : jeudi 8 juillet 2021

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021

    5ème journée : samedi 10 juillet 2021

    6ème journée : dimanche 11 juillet 2021

    Vidéo du voyage

     

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km

    4ème journée : vendredi 9 juillet 2021 - 63 km


    votre commentaire