Le soleil brille depuis quelques jours, c'était l'occasion rêvée d'effectuer une sympathique sortie le long du canal de l'Ourcq, en évitant soigneusement le dimanche pour être éloignée de la foule (marcheurs, joggers, cyclistes...). Départ de chez moi à Villejuif en fin de matinée. Le temps est froid, environ 5 degrés mais à vélo on se réchauffe rapidement, il suffit de pédaler ! :-) Direction Paris pour rejoindre le parc de la Villette, dans le 19ème arrondissement (nord-est) où se trouve le départ de la piste cyclable du canal de l'Ourcq. Mais avant je passe par la RD7 avec la ville du Kremlin-Bicêtre, puis la Porte d'Italie qui annonce le début de Paris, place d'Italie, boulevard de l'Hôpital, Bastille, République puis je récupère le quai de Jemmapes (quai où se trouve Cyclable, mon concessionnaire vélos), quai de la Loire, quai de la Marne. J'aurais presque pu y aller les yeux fermer tellement je connais cette itinéraire. Arrivée au parc de la Villette (avec la Cité des Sciences et de l'Industrie, le Zénith), je suis la piste cyclable qui m'amène le long du Canal de l'Ourcq.

Le début est assez industriel (Pantin, Bondy), avec des usines tout du long, ce n'est pas la partie la plus agréable mais j'évite néanmoins la circulation automobile. Il fait toujours aussi beau, c'est une agréable randonnée qui s'annonce surtout lorsque j'arrive à Sevran avec son super parc. La piste passe dedans, l'occasion de profiter des nombreux arbres et de la tranquillité. Plus on s'éloigne de Paris et plus les paysages sont sympathiques, avec bien sûr toujours le canal et des arbres de plus en plus nombreux, de la verdure, des oiseaux qui se reposent sur l'eau. Je roule ainsi jusqu'à Claye-Souilly, en Seine-et-Marne (77). Après, cela devient un chemin de halage non autorisé aux cyclistes. A priori il est tout de même possible de l'emprunter en se faisant discret. Je n'ai encore jamais tenté. Le canal de l'Ourcq fait 110 kilomètres. En comptant l'aller et le retour + 30 kilomètres pour me rendre au lieu de départ, soit 250 km en tout, ce que je ne peux pas effectuer en une seule journée. Un jour peut-être, sur deux jours en été, lorsque les journées sont longues.

Le retour s'effectue tout simplement, me remémorant les passages à prendre, à droite ou à gauche du canal car ce n'est pas toujours évident à saisir. Je rentre at home à 16 heures. Douche bien méritée ! 76 kilomètres au total, en passant par le Val-de-Marne (juste quelques kilomètres), Paris, la Seine-Saint-Denis (93) et la Seine-et-Marne (77). J'ai rencontré sur mon parcours des joggers, des cyclistes, des chiens en promenade, des marcheurs mais en quantité limité par rapport à un dimanche, ce qui n'est pas déplaisant. Et à Paris, devinez qui ai-je le plus rencontré ? Des automobilistes !

L'histoire du Canal de l'Ourcq, de 1415 à nos jours : http://www.aufildelourcq.org/histoire/index.php

Photos :

C'est à chaque fois un grand plaisir lorsque je découvre dans ma boîte aux lettres un nouveau numéro de la revue Cyclo-Camping International, éditée par l'association du même nom. CCI est une association loi 1901 qui en plus d'éditer la revue et le manuel (livre papier) du voyage à vélo, organise le festival du voyage à vélo dont la 38ème édition se tiendra à Vincennes (94) les 14 et 15 janvier 2017, organise des sorties à vélo de 2 à 15 jours, gère un site internet et un forum (ce dernier est accessible aux adhérent-e-s), propose des fiches d'informations pratiques sur une multitude de pays, etc.

Depuis plusieurs numéros la revue est tout en couleur et la mise en page est toujours aussi bien soignée. Ce sont les adhérent-e-s de CCI qui alimentent chaque numéro avec des comptes rendus, des témoignages, des photos de voyages. Cette fois-ci, nous voyageons virtuellement dans les Andes (Amérique du Sud) avec un couple et leurs 3 enfants, ce qui démontrent une nouvelle fois que partir avec des enfants même dans des pays lointains et difficiles (état des routes, météo...) est possible. Une autre famille (2 adultes et 2 enfants) est partie 10 mois en Amérique du Nord. Elle concentre son récit sur la traversée d'une partie des Rocheuses canadiennes et américaines. Témoignage d'un couple qui a pédalé une semaine dans la région de la Gran Sabana, dans le sud-est du Venezuela. C'était un test en prévision d'un plus grand voyage. Marc a attendu la retraite pour effectuer un tour du monde pendant 5 ans/111.000 kilomètres. Il expose dans un article un petit bilan plein de sagesse et d'optimisme. Grâce à la revue du Touring Club de France de septembre 1910 (non, ce n'est pas une erreur de frappe !), nous avons droit à la publication d'un extrait d'un article de la traversée de Madagascar. Egalement, entre autres, des comptes rendus de sorties organisées par CCI, des brèves, la 2ème partie de l'anti-manuel du voyage à vélo (humour garanti !), la rubrique "Biblio" qui propose dans chaque numéro une sélection de 4 présentations de livres sur le voyage à vélo, extraites de l'indispensables blog Biblio-cycles. Les articles et les photos sont toujours de qualité.

Une revue qui fait rêver et après chaque lecture, on se dit que nous aussi nous pouvons le faire même si ce n'est pas une obligation de partir à l'autre bout du monde pendant 2 ans pour s'évader, pour découvrir d'autres choses. On peut juste partir de chez soi pour quelques jours ou semaines, tout est une question d'envie, de sensibilité, de budget, de moyen... le principal étant de prendre du plaisir et d'oser s'affranchir des chaînes que l'on se met, inconsciemment ou pas. C'est ça aussi la liberté : faire des choix qui nous permettent de perpétuellement évoluer.

32 pages A4 en couleur. Disponible par abonnement/adhésion et lors de stands sur des festivals, salons lorsque le CCI y est présent.

J'ai profité de mes derniers jours de vacances pour faire une nouvelle sortie de 100 kilomètres (102, plus précisément) que j'avais déjà effectuée le 13 août dernier. Ayant des obligations un peu plus tard dans la journée, j'ai préféré utiliser un trajet déjà connu afin de ne pas prendre de retard en cherchant ma route ou pour une quelconque autre raison.

Destination Melun, en Seine-et-Marne en passant par les bords de Seine (Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi, Ablon-sur-Seine, Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge) puis en passant de l'autre côté de la Seine, par Draveil et sa base de loisirs et suivre jusqu'à Melun  la D448 puis la D346 (qui est la continuation, seule le numéro de la départementale change). L'occasion de suivre cette sympathique D448 calme qui borde la forêt de Sénart (91) puis ça sera au tour de la forêt de Rougeau, le tout en passant par Soisy-sur-Seine, Etiolles, Corbeil-Essonnes, Saintry-sur-Seine, Nandy et Melun. Pour le retour j'ai utilisé le même chemin. Il m'a fallu 5 heures 25 minutes pour faire 102 kilomètres, soit 19 km/h de moyenne.

La météo annonçait du beau temps et c'est sous des nuages blancs et gris que la sortie s'est déroulée durant les 80 premiers kilomètres puis des rayons de soleil ont fait de timides apparitions.

Randonnée effectuée entre Seine et forêts, comme quoi l'Île-de-France propose autre chose que des immeubles gris et tristes ! :-) 

Photos (cliquez sur les photos pour les agrandir) :

Après une première randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse le 28 août dernier, retour aujourd'hui dans ce parc régional avec également comme destination Rambouillet. Mais cette fois-ci, le trajet est différent afin d'éviter les répétitions et également de découvrir d'autres routes et paysages.

Départ tardif de Villejuif (94) à 11h30 pour me rendre via Bourg-la-Reine (92) sur la N20. A Antony, à 7 km de chez moi je découvre sur la nationale un cinéma et une boutique bio, chouette ! Je regrette de ne pas m'être levée de bonne heure, la circulation est dense à midi. Ce n'est certes pas comme un jour de semaine mais pas non plus comme un  dimanche. A Massy (91, ouai encore un autre département !), je quitte la nationale pour rejoindre la D188 avec de nombreux embranchements qui ne me rassurent pas et je me fais klaxonner une fois. Mais mince, quoi ! Je sais qu'elle sera difficile à utiliser pendant quelques kilomètres mais par la suite, ça sera une départementale relativement tranquille. Je n'ai pas le courage de continuer et prends une autre départementale, la 188 et j'ai bien fait car elle est comme du gâteau végétalien au chocolat ! A partir de Gomez-la-Ville je n'ai plus qu'à suivre la D906 presque les yeux fermés. C'est agréable par moment de rouler sans se soucier de la carte, ni des panneaux. Je roule, regarde droit devant moi, me plonge dans mes pensées et la Terre peut s'arrêter de tourner, tout va bien !

Je suis en plein dans le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse qui gravite autour de la forêt de Rambouillet.  Les arbres protègent la route du soleil qui tape fort malgré un 24 septembre, encore 25 degrés aujourd'hui. Plus de voitures qu'un dimanche mais ça reste fort acceptable. A Rochefort-en-Yvelines (ah oui, c'est le département des Yvelines !), j'emprunte la D27 et c'est la dernière ligne droite de quelques kilomètres pour aller jusqu'à Rambouillet. Départementale relativement tranquille, agréable. Des groupes de cyclistes en profitent pour rouler, j'en croise, yeah ! Je fais une pause pipi-pomme-photos de 15 minutes dans la forêt. Il faut dire que les pauses auront été proche du néant alors je profite de celle-ci avant de repartir en direction de la maison.

D906 avec piste cyclable au début et je croise toujours régulièrement des cyclistes. J'ai fait 60 km, tout va bien.  Je reprends la même partie que lors de ma précédente randonnée qui n'est franchement pas désagréable, bien au contraire. Chevreuse, Saclay. De la D60, je l'emprunte la D67A qui est la continuation jusqu'à Antony et j'arrive tip-top sur la N20. Je n'ai plus qu'à la continuer jusqu'à Bourg-la-Reine et la maison est à moins de 5 kilomètres. L'Häy-les-Roses et enfin Villejuif se profile. Même pas mal, juste les jambes un peu fatiguées qui seront définitivement reposées après quelques étirements. 104 kilomètres et 304 dans la semaine. Demain, c'est la journée sans voiture à Paris et le 22 septembre nationalement, yeah ! :-)

Depuis plus d'une semaine déjà je souhaitais me rendre à Rambouillet, histoire de rouler et de découvrir la Haute Vallée de Chevreuse à vélo et puis le week-end dernier en a été autrement et j'ai remis cette longue balade pour ce dimanche 28 août.  J'avais la veille fait l'acquisition de deux cartes de la région dont celle de Paris Chartres (IGN, 1 cm = 1 km), très pratique pour les sorties et pour celle-ci en particulier.

Un peu avant 10 heures, je pars de chez moi, à Villejuif dans le Val-de-Marne, en passant par l'Haÿ-les-Roses, changement rapide de département (Hauts-de-Seine) avec Bourg la Reine, en passant devant le magnifique Parc de Sceaux, Antony. Rechangement de département avec cette fois-ci l'Essonne. Je cherche la D 60 que je trouve à Verrières-le-Buisson, ville que je connais surtout pour sa forêt.  J'arrive ensuite à Igny, Vauhallan, Sacley (j'y ai pique-niqué il n'y a pas si longtemps). Une autre départementale se profile, la D306 avec une longue piste cyclable qui donne encore plus envie de rouler et de combattre ce vent de face que je commence à bien ressentir. Finie la piste cyclable, c'était bien sympa. Saint Aubin, Gif-sur-Yvette et on entre dans les Yvelines et aussi dans le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Waou ! Je suis désormais sur la D906 et rencontre de plus en plus de groupes de cyclistes en club. Ce sont des lieux privilégiés pour faire de longues sorties à vélo tout en restant en Île-de-France, évitant les feux des villes et les grandes routes bondés de voitures. Et oui, c'est possible de faire de sympathiques sorties à vélo proches de Paris !

St-Rémy-les-Chevreuse (ouai, terminus RER B ! Mais moi, je continue !), Chevreuse... toujours autant de cyclistes et de cyclotouristes mais où sont passées les femmes ? Je n'en vois que quelques-unes pour des centaines d'hommes (nombre incalculable de cyclistes durant la matinée). Pourquoi lorsqu'il s'agit de vélo de route, les femmes sont si peu nombreuses, "reléguées" en ville ? Ce n'est pas juste MON constat mais une réalité, d'ailleurs la revue 200 a bien analysé la situation dans l'un de ses numéros. Très peu de femmes sur route, comme si la vitesse et la route (hors agglomération) n'étaient réservés qu'aux hommes... 

Cernay-la-ville et plus qu'une dizaine de kilomètres pour atteindre le St-Graal, enfin l'objectif, c'est à dire d'atteindre Rambouillet. La forêt de Rambouillet s'étend déjà et le vert est la tenue de rigueur sur cette départementale calme et tranquille le dimanche. Le vent est toujours du mauvais côté et le parcours n'est pas souvent plat, plutôt vallonné (ce n'est pas non plus la montagne, hein ?). Après 48 kilomètres, j'arrive à Rambouillet et fait vite demi-tour vers 13 heures pour aller déjeuner en foret. C'est super tranquille, seule. Enfin, non accompagnée de mon fidèle compagnon Fahrrad Manufaktur. Une pomme, des cacahuètes apéritif. Ce n'est pas énorme mais j'avais eu un petit déjeuner copieux : yaourt de soja avec cacao, deux bananes et une compote de fruits. 

Une heure plus tard, retour at home avec cette fois-ci le vent dans le dos : oui ! Ca change beaucoup de choses, je ne me bats plus contre cet inconnu, maintenant il m'aide : merci ! La canicule n'est plus présente aujourd'hui (35° hier, 37 l'avant veille), seulement (!) 27 ou 28°, en tout cas bien plus supportable même si à 14 heures la chaleur se fait ressentir. Je refais le chemin inverse, pas d'innovation. Je me perds un peu dans Massy, Antony, Sceaux mais rien de bien grave, juste quelques kilomètres supplémentaires qui me permettront d'atteindre les 100 kilomètres, le même kilométrage que deux semaines plus tôt pour me rendre à Melun. 100 km aujourd'hui et 233 dans le semaine.

A bientôt pour de nouvelles aventures ! En attendant, voici quelques photos. Pour les agrandir, cliquez sur les photos désirées :