• Compte rendu de la première journée

    Le sommeil fut long a trouvé à cause du bruit dans le camping : musique, paroles jusqu'à tard dans la nuit. J'ai commencé un nouveau livre "Waco, la secte en feu" de Gilbert Picard jusqu'à ce que l'obscurité ne puisse plus me permettre de lire. Le livre est une reconstitution  avec un fort accent sur la psychologie des personnages. Il retrace le tragique événement de Waco (Texas) en 1993  dans lequel 86 personnes se sont donner la mort (suicides volontaires pour tous ?), sous la direction de leur gourou David Koresh. Tragique histoire mais lorsque l'on connait le nombre de sectes et de leur impact psychologique, c'est encore plus tragique. Une série télévisée "Wako", diffusée récemment, s'est inspirée des faits. Une nuit agitée entre bruit et froid (bâche qui retombe sur moi avec l'humidité dessus). Je me lève un peu avant 7 heures, me prépare, regroupe mes affaires (pas de tente à démonter, juste à plier les deux bâches).

    Départ à 8h07 précisément. Je m'arrête à la boulangerie de Samoreau pour acheter une baguette (tant rêvée !). La température est fraîche mais avec le soleil, l'atmosphère va progressivement se réchauffer. J'aurais pu traverser le bois de Valence par la D210 mais je préfère emprunter une plus petite départementale, la D39 qui me fait suivre la Seine (oui, encore !) jusqu'à Montereau-Fault-Yonne. A partir cette ville, il y a désormais la Seine d'un côté et l'Yonne de l'autre et c'est cette dernière que je vais désormais plus ou moins suivre. Avant d'arriver à Montereau (à 22 kilomètre de Samoreau), le relief a até relativement vallonné, histoire de se mettre en forme avant d'affronter la dernière partie, à savoir la D606 qui m'amènera jusqu'à Sens, en passant par Pont-sur-Yonne Cette route est bien empruntée et relativement ennuyeuse (d'après mes souvenirs). Je fais une halte à Monterau,  assise sur un banc devant l'Yonne (vous me suivez ?). Moment très agréable malgré le bruit des voitures dans mon dos. Je mange un copieux petit-déjeuner avec une baguette tradition et du pâté végétale. Il remplace le déjeuner que je vais volontairement sauter. J'en profite pour lire quelques pages de mon livre, je rédige quelques notes qui serviront pour ce compte-rendu (quoi ? Tu ne l'écris pas d'après tes souvenirs ? Quelle honte !), admire l'Yonne et les rayons du soleil qui s'y reflètent : très, très chouette ! Je fais sécher mon sac de couchage légèrement mouillé par l'humidité de la nuit. Il est désormais sec : la météo est vraiment sympa avec moi ! La D606 est par contre moins sympa, pas encore trop chargée à cette heure-ci mais qu'elle ennuie ! L'air que fait passer les camions lorsqu'ils me doublent me gênent beaucoup. J'ai peur de tomber. J'ose à peine imaginer la situation lors de grand vent. A noter que depuis hier, tous les véhicules me doublant ont fait attention à garder une certaine distance. Route ennuyeuse mais pas des plus désagréable non plus. J'arrive à Sens vers 14 heures et retrouve rapidement une amie (ainsi que ses chiens et chats) qui m'hébergera. Au programme : câlins et caresses avec ses animaux, douche, lessive, course, papotage, dîner (avec un apéritif comprenant une boisson multivitaminé, des cacahuètes, des amandes, des noix de cajou, le bonheur, non ?). Au bout de quelques pages de mon livre, mes paupières se font bien trop lourdes pour pouvoir continuer. Extinction des feux à 23 h après une journée bien chargée.

    Compte rendu de la troisième journée

     

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    Sens : 

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

     

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)

    2ème journée : mardi 8 juillet 2019 - Samoreau à Sens (63 kms)


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  • Introduction

    Départ à 10h05 après une bonne nuit de sommeil, sans le stress du départ. Enfin, un peu tout de même d'autant plus que je n'ai pas voyagé à vélo depuis deux ans. Je pars tardivement pour éviter les embouteillages, histoire de me mettre en confiance rapidement. Mon chargement est moins lourd que d'habitude. Il faut dire que je ne pars que quatre jours mais parfois on prend autant de matériel pour quatre jours que deux ou trois semaines. Celui-ci comprend mes deux sacoches arrières remplies certes, ma sacoche de guidon et un petit sac sous la barre du cadre avec le nécessaire pour la réparation du vélo.

    Ma première brève rencontre avec un cycliste a lieu à Vitry-sur-Seine à un feu, à quelques kilomètres du départ. Il s'avère que nous nous sommes déjà rencontré-e-s et il suis ma page Facebook : le monde est petit ! Départ qui ne pouvait pas mieux commencer. Avant le Pont du port à l'Anglais, toujours dans la même ville, je tourne à droite pour rejoindre les bords de Seine aménagés pour piétons et cyclistes.A Ablon-sur-Seine,  je discute un peu avec un cyclo-voyageur écossais qui est passé par Dieppe et va rejoindre la Bourgogne pour en faire le tour. Mon niveau d'anglais étant très limité, je n'arrive pas à m'exprimer comme je le voudrais. On se souhaite un bon voyage. C'est très agréable de pouvoir échanger ainsi sur la route même si la discussion dure peu de temps. C'est l'avantage du voyage à vélo, voyager lentement, ce qui permet de s'arrêter quand on le souhaite, de se poser, d'entendre le chant des oiseaux... et bien sûr les rencontres même si je ne suis pas la personne la plus douée pour aller vers les autres. La partie jusqu'à Juvisy-sur-Orge (Essonne - 91) est agréable, entre pistes cyclables et petite route le long de la Seine. En pensant à Juvisy, je me remémore le club de football Paris FC (anciennement Juvisy, le club a fusionné) et ses joueuses Gaëtane Thiney, Charlotte Bilbault (a rejoint Bordeaux) et l'ancienne Kadidiatou Dani (au PSG). Toutes les trois ont participé à la coupe du monde qui s'est terminée hier avec la victoire de l'équipe des Etats-Unis. En plus de jouer excellemment bien, l'équipe a des joueuses possédant une forte personnalité. Megan Rapinoe, la buteuse née est engagée auprès des minorités, Alex Morgan, la joueuse la plus populaire, est vegan depuis 2 ans, depuis qu'elle a fait le lien entre son chien qu'elle adore et les animaux exploités, élevés et tués pour le plaisir gustatif des humain-e-s. Pourquoi en chérir certains et manger les autres ? Fin de l’aparté.

    A Juvisy, je prends le pont qui va jusqu'à Draveil et je traverse ainsi la Seine (ça ne sera pas la dernière fois !). Je commets l'erreur de me tromper de départementale. Rien de conséquent, juste des kilomètres en plus. Me voici de nouveau sur la D448. Je ne vois plus la Seine par contre j'entre dans l'aire des forêts, d'abord celle de Sénart. (on y allait avec mes parents lorsque j'étais petite, c'est à dire il y a très longtemps !) puis de Rougeau. C'est dans cette dernière, à Saintry-sur-Seine que je m'arrête pour déjeuner. La forêt, le calme,le soleil, le chant des oiseaux, le bonheur ! Ce sont vraiment des moments magiques. Programme : boulgour, courgette et deux bananes (vite avant qu'elles ne pourrissent dans ma sacoche. La banane est mon fruit préféré et de loin, très loin). Temps idéal pour rouler, la météo annonce 24/25 degrés. J'ai roulé pendant 45 kilomètres et il est 13h30. Un très beau début de randonnée pour me mettre en confiance. Etre en forêt me procure un important bien être, j'aurais envie d'y rester tout le restant de la journée pour y marcher, me poser, lire, réfléchir, écrire... et admirer les couleurs, écouter le bruit des feuilles des arbres avec le vent. C'est juste magnifique. C'est décidé : je me ferai une sortie forêt à mon retour et certainement dans celle de Rougeau.

    Départ de mon "camp" un peu avant 15h et reprends la D346 qui traverse la forêt. Au fur et à mesure que le temps passe, la circulation routière se fait de plus en plus sentir avec les travailleurs et travailleurs rentrant chez eux/elles après leur journée de travail. Je rejoins l'autre bord de la Seine, vers Saint-Fargeau-Ponthierry, bienvenue en Seine-et-Marne (77) ! Puis Dammarie-les-Lys par la D142 La circulation est de plus en plus dense et ce ne sont vraiment pas les moments les plus agréables, vous vous en doutez bien. Il est temps de me ravitailler en eau car mes 3 litres de stock vont bientôt se finir.  Mission accomplie au cimetière de Bois d'Arcy. Je remarque à nouveau que tous les petits commerces du centre ville sont fermés, lundi oblige, et je me passerai donc de pain pour accompagner le pâté végétal. Je pensais bivouaquer au bois de Valence (ni dans la Drôme, ni en Espagne mais en Seine-et-Marne !) mais lorsque j'aperçois un panneau fléché "camping" à Samoreau, je change de plan, histoire de ne pas rouler plus longtemps à chercher un lieu pour dormir. Je préfère me préserver physiquement, de peur de me faire une tendinite. 84 kilomètres pour une première journée c'est déjà bien suffisant ! Il est 18 h 30. Je n'ai pas de tente, juste une un tarp (toile) car je ne pensais pas me rendre dans un camping. J'improvise, heureusement qu'il ne pleuvra pas car l'installation est très précaire (voir photo). Le gérant m'a expliqué que la veille, 700 personnes étaient présentes dans le camping pour le festival de musique Djengo Reinhardt. J'entends de la musique, quelques musicien-ne-s sont resté-e-s. Je croise l'écossais de ce matin : le monde est effectivement petit ! Douche, écriture de notes qui me permettront de faire ce compte rendu, popote et dodo. A demain !

    Compte rendu de la deuxième journée

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    Du sel et de l'huile d'olive, rien d'autres !

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)

    1ère journée : lundi 8 juillet 2019 - De Villejuif à Samoreau (84 km)


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  • Après deux années en stand by à cause de petits pépins physiques : tendinite de l'extenseur du gros orteil gauche contractée le dernier jour d'un voyage de deux semaines en juillet 2017. Dix mois d'arrêt total du vélo. Reprise progressive de la pratique du vélo et le temps de me mettre en jambe quelques mois plus tard, une petite douleur au genou droit se déclara. Rien de bien grave mais c'est ce petit truc qui m'empêchais de faire du vélo (et marche à pied, je n'ose même pas à imaginer la course à pied) comme je le voulais. Ce problème s'est résolu grâce à des étirements journaliers et des postures de yoga. Je n'ai pas voulu prendre le risque de partir deux semaines, de peur que le genou ou le pied/tibia me rejouent un mauvais tour. Quatre jours me paraissaient un bon compromis pour tester mon corps. Etait-il prêt ou pas à enchaîner les sorties ?

    Depuis 2015 j'effectue chaque été (sauf l'année dernière) un court voyage à vélo, de huit jours à deux semaines. Le vélo est une pratique quotidienne depuis six ans : un moyen de transport pour me rendre au travail, faire mes courses, mes activités diverses et variées et aussi pour voyager. Voyager lentement au rythme de mes envies, à l'écoute de mon corps (heu, pas toujours en ce qui me concerne !). Profiter des instants présents, loin du tout voiture où la rapidité prime. Chaque kilomètre parcouru grâce à l'effort, tout relatif, de mon corps est autre chose que de mettre du carburant dans son véhicule. Société où tout s'achète, où tout se vend, même voyager. Rouler fait pour moi parti du processus de voyager. La destination n'est pas la finalité. Je ne roule pas pour me rendre dans telle ville ou tel pays pour y rester tant de temps (tentant ?). Non, je roule pour regarder autour de moi, ce moyen de déplacement devient ma maison, mon moyen de transport lent, mon moyen de réflexion sur ce que je vois autour de moi. Cette analyse amène d'autres idées et ainsi de suite jusqu'à l'infini, ou presque. Le tourisme n'est pas mon leitmotiv. Je regarde, je découvre, je sens, je ressens, j'apprécie. Mais est-ce du tourisme ? Non. D'ailleurs j'évite les villes ou plutôt les grandes villes. Ce n'est pas ce que je recherche. J'habite la petite couronne en banlieue parisienne, pas besoin de revivre la même chose lorsque je pars. Je recherche justement ce que je ne vois pas assez et qui me manque : les forêts, les rivières, les champs, les étoiles dans le ciel, le calme, la tranquillité, l'apaisement. Ces petits moments magiques qui ne s'achètent pas. Non, qui se vivent. Ces couleurs qui vous enivrent, ces sons que vous trouvez reposant, réconfortant, magnifiques. Ces instants simples qui vous apportent du bien être, loin d'une société basée sur la (sur)consommation, le travail, le stress, la compétition, les inégalités, les injustices, la violence (je continue ?). Partir pour vivre d'autres instants, pour m'éloigner d'une normalité qui m'étouffe. Être soi, Être moi. Le vélo, c'est la liberté d'aller où je veux sans polluer les autres, quand je veux, en étant dépendante que de moi-même. C'est pourquoi j'apprécie autant le bivouac. Se poser où l'on veut (en se posant des limites éthiques tout de même, il ne s'agit pas d'embêter des gens) en appréciant ce qui m'entoure. La simplicité : un sac de couchage, une tente ou une toile s'il pleut. Je dois avouer que pour le moment j'ai plus campé que bivouaqué à cause de certaines peurs. Des peurs que j'essaie de surmonter petit à petit. J'ai de plus en plus de mal dans les campings. Trop de monde, une mini société se récrée. Chacun-e recherche son confort, ses habitudes. 

    Introduction de 4 jours à vélo dans ma région (94, 91, 77, 89 ) en juillet 2019

    Pourquoi je pars seule ? Parce que j'aime être seule. C'est le meilleur moyen pour moi de m'évader, de réfléchir, d'être créative, de remettre en question les à priori, me remettre en question aussi. La solitude voulue, désirée est positive. Ce qui ne signifie pas que je vis en permanence seule. J'aime être entourée mais pas trop à la fois, ni être prise dans des situations qui ne me conviennent pas. Les introverti-e-s sont souvent incompris-e-s dans une société où l'extraversion est valorisée et l'introversion est synonyme d’asociabilité. Rien n'est à valoriser, ni à dévaloriser. Les individus sont différents, avec des particularités communes ou pas. Le plus important est l'épanouissement, le bien être, pas d'être mis dans des boîtes, dans des cases qui vous conditionnent pour le restant de votre vie. Cela n'exclu pas que je ne partirai jamais un jour avec une personne ou un groupe. Rien n'est définitif. Le temps, la réflexion... tout évolue. Cette envie de partir seule est aussi un coup de pied dans les à priori que c'est plus difficile pour une femme de voyager seule que pour un homme. Inconsciemment et consciemment j'ai souvent la volonté d'aller à l'encontre des stéréotypes, de me battre contre ces préjugées sexistes - entre autres - qui collent à la peau et qui vous mettent  dans des cases et vous infériorisent.

    Sans vouloir faire de leçon d'écologie, la question environnementale dans le monde va mal. Rouler à vélo, marcher à pied, privilégier le train dans les modes de transport collectif est un moyen de prendre position. Manger local ou le plus possible, privilégier les circuits courts, le bio, recycler, récupérer, être vegan (étant antispéciste, je suis devenue vegan pour refuser l'exploitation et le meurtre des animaux. Je publierai d'ailleurs un article sur le sujet qui vaut bien plus qu'une aparté. L'élevage des animaux provoque bien plus de pollution que les voitures... renseignez vous), construire des alternatives, etc. Une écologie politique indissociable des luttes égalitaires pour les migrant-e-s, de véritables moyens mis en place pour lutter contre les discriminations liées à l'âge, au sexe, au genre, à la sexualité, aux origines, à la religion, à l'handicap, à l'espèce, à une société capitaliste qui privilégie la concurrence, la compétition, la surconsommation. Des valeurs qui détruisent la planète et provoquent les pires inégalités sociales, économiques et politiques. 

    Introduction de 4 jours à vélo dans ma région (94, 91, 77, 89 ) en juillet 2019

    Je ne suis pas une littéraire, je fais plein de fautes de syntaxes, un peu de grammaire et d'orthographe aussi. Ce que j'écris est rarement agréable à lire. Il est préférable de voir mes écrits comme un témoignage, l'envie d'une personne, moi en l’occurrence !, d'exprimer mes ressentis, mes aspirations, mes émotions, de faire partager mes passions, ce qui me passe par la tête (et il y a tant de choses qui tourbillonnent dans ce cerveau). J'espère que vous prendrez tout de même plaisir à lire ce compte rendu, qu'il vous donnera l'envie, le courage de partir à vélo seul-e ou à plusieurs, particulièrement si vous êtes une femme (mais pas que, of course !).  Pour ma part, même si j'ai toujours du mal devant la page blanche, si mon esprit n'arrive plus à se fixer, si mon corps a besoin de bouger sur la chaise, je prends toujours un énorme plaisir à partager mes pensées, mes idées. Cela se fait parfois dans la douleur. C'est aussi une victoire sur moi-même d'arriver à surmonter la difficulté de concentration, de persévérer, de prendre confiance en moi, de me sentir capable. Parce que je le suis. Il faut juste que j'y crois. :-) 

    Introduction

    Première journée

    Deuxième journée

    Troisième journée

    Quatrième journée

    Vidéo


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  • Presque trois années sans avoir longé le canal de l'Ourcq. Je profite d'être en congé et en forme pour faire un maximum de sorties à vélo, histoire de rattraper le temps perdu (si on peut dire ça ainsi) C'est donc l'occasion d'y aller d'autant qu'en semaine, le canal me permettra de ne pas être confrontée à la circulation automobiliste parisienne. Ma première sortie sur ce même canal date d'une vingtaine d'années. Depuis, les aménagements cyclables ont évolué dans le bon sens... mais commençons par le début !

    Départ à 8h40 de Villejuif (Val-de-Marne - 94) puis Le-Kremlin-Bicêtre. La circulation est peut-être un peu moins dense que d'habitude en cette période de vacances, difficile à dire. Je me fais klaxonner par un camionneur qui n'apprécie pas de me voir sur la route alors que la piste cyclable sur le trottoir est comme d'habitude bouchonnées de piétons, de voitures mal garées, de travaux. C'est génial les pistes cyclables mais pas à n'importe quel prix. Si je ne le sens pas, je ne les utilise pas. Point. J'entre à Paris par la Porte d'Italie, puis Maison Blanche (un petit tour rapide aux Etats-Unis !), Place d'Italie, le boulevard de l'Hôpital. On sent qu'on va dans la direction du centre de Paris : les cyclistes se font de plus en plus nombreux et nombreuses, une bonne partie se rendent sur leur lieu de travail. Bastille, boulevard Richard Lenoir, je longe le quai de Jemmapes (salut le vélociste Cyclable qui n'est pas encore ouvert à cette heure-là !) puis je roule sur les pistes cyclables qui m'amènent au Parc de la Villette, dans le 19ème arrondissement de Paris (nord). Début du canal de l'Ourcq jusqu'à Meaux mais je m'arrêterai à Claye-Souilly, en Seine-et-Marne (77) pour éviter une trop longue distance.

    Au début, on sent la banlieue avec ses usines le long du parcours, la verdure sera pour un peu plus tard. Beaucoup de cyclistes, trop pour moi. C'est agréable d'en voir autant mais dans les randonnées, je recherche plutôt la solitude et le calme. Sur le parcours, on trouve des cyclistes roulant doucement en regardant beaucoup le paysage jusqu'aux sportifs (et quelques sportives) centré-e-s sur leur vitesse. Bref, c'est varié ! J'entre dans le département de la Seine-Saint-Denis (93), moment rare pour moi qui ait l'habitude de côtoyer le sud de Paris. Puis Bondy, Pavillons-sous-Bois, Sevran et on entre dans son magnifique parc de la Bergère, une sorte de mini bois.  Le sol des pistes est bien conçu mais malheureusement de nombreux défauts y apparaissent, comme si à force de pousser, l'herbe aurait abîmé le bitume, si vous voyez ce que je veux dire. La mauvaise habitude également de mettre des ralentisseurs, c'est vraiment très chiant en vélo. Je comprends que certain-e-s cyclistes ne font pas forcément attention à leur vitesse mais je ne pense pas que ça soit la meilleur solution. Bref, des défauts certes mais il faut surtout y voir la possibilité de faire une sortie à vélo au départ de Paris, loin de la circulation automobiliste, en longeant le canal. C'est vraiment une bonne chose. 

    Le retour sera bien sûr le même qu'à l'aller avec toujours autant de cyclistes croisé-e-s (et piétons aussi). Je pensais m'arrêter pour faire une pause pommes à l'ombre mais finalement non, je continue sans m'arrêter, hormis quelques arrêts photos. Je croise un cycliste marchant, en poussant son vélo. La chambre à air à l'arrière de son VTT est à plat. Je lui propose ma pompe pour détecter si le trou est important ou pas : ça ne donne rien.  Il connait une aire de jeux  où une pompe est mise à disposition et préfère s'y rendre. Nos chemins se séparent.

    Retour sur Paris. A 13 heures la circulation est plus cool que ce matin. Je continue, pas particulièrement fatiguée mais je m'économise tout de même. A Villejuif je fais un petit détour pour me rendre dans un kiosque à journaux afin de me procurer le nouveau numéro (le 3785 !) de l'Officiel des Spectacles, rituel chaque mercredi depuis des années pour voir les nouvelles sorties cinéma et préparer mon programme ciné.

    Voilà, c'est fini, rentrée au bout de 4 h 37 de pédalage. Ne calculez pas la moyenne sinon vous allez en rire ! Contente d'avoir revu ce canal après presque 3 ans d'absence. Nouvelle(s) longue(s) sortie(s) ce week-end. D'ici-là, portez-vous bien.

     

    Randonnée sur le Canal de l'Ourcq - mercredi 17 juillet 2019 (79 kms)

    Randonnée sur le Canal de l'Ourcq - mercredi 17 juillet 2019 (79 kms)

    Randonnée sur le Canal de l'Ourcq - mercredi 17 juillet 2019 (79 kms)

    Randonnée sur le Canal de l'Ourcq - mercredi 17 juillet 2019 (79 kms)

    Randonnée sur le Canal de l'Ourcq - mercredi 17 juillet 2019 (79 kms) 

    Randonnée sur le Canal de l'Ourcq - mercredi 17 juillet 2019 (79 kms)

    Randonnée sur le Canal de l'Ourcq - mercredi 17 juillet 2019 (79 kms)

    Randonnée sur le Canal de l'Ourcq - mercredi 17 juillet 2019 (79 kms)


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  • J'avais prévu de me lever tôt pour cette sortie. J'ai malheureusement oublié d'enclencher la sonnerie de mon téléphone et je ne suis partie qu'à 11 heures. Le ciel est rempli de nuages, pas de soleil à l'horizon. Il ne fait pas trop chaud, je n'aurai pas la chaleur du soleil entre midi et 16 heures. C'est déjà ça, ouf ! Je passe rapidement à une boulangerie non loin de chez moi pour acheter un petit quelque chose qui servira pour ma pause déjeuner. Je passe par l'Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne (94) et entre dans les Hauts de Seine (92) avec Bourg-la-Reine, Sceaux, longe la N20 jusqu'à Antony pour rejoindre la D67A puis la D60. L'objectif est de me rendre dans le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse jusqu'à Rambouillet, dans les Yvelines (78). Un parc régional dans lequel la forêt prend le plus de place. Ce n'est pas la première fois que je m'y rends en vélo. 

    De Saclay, dans l'Essonne (91), je récupère la D36 pour peu de temps puis la D906 que j'emprunterai jusqu'à Rambouillet. Je croise de plus en plus de cyclistes, c'est sûr que le secteur est propice à rouler à vélo. J'entre dans les Yvelines (78), dans Saint-Rémy-les-Chevreuses puis Chevreuse, Cernay-la-Ville et j'arrive rapidement à Rambouillet avec au compteur 48 ou 49 kilomètres. Je décide d'allonger un peu mon itinéraire en prenant la D27 sur quelques kilomètres et de la descendre un peu jusqu'à Clairefontaine-en-Yvelines. J'utilise ensuite deux petites départementales, les 72 et 61 qui me permettront de récupérer la D906.  C'est à ce moment-là, à Cernay-la-Ville, que je m'arrête dans la forêt pour déjeuner sur le tard, un peu avant 15 heures. Je suis toute seule au milieu des arbres, quelle bonheur ! J'aurais aimé rester plus longtemps pour profiter de ces instants mais il est déjà 16 heures et je n'ai pas envie de rentrer trop tard ce soir. Je suis contente de constater que mes jambes vont bien, dans la continuité de mon petit voyage à vélo de 4 jours (un compte rendu, des photos et une vidéo seront publiés dans les jours qui viennent sur le blog).

    Retour tranquille, la circulation se faisant tout de même plus importante lorsque j'arrive sur la petite couronne. J’atteins 100 kilomètres juste devant le cinéma Le Select, à Antony. Il ne me reste plus que 7 kilomètres pour rentrer. Le soleil a fait son apparition à quelques reprises mais rien de plus. Du coup, la température n'a pas dépassé 22 ou 23 degrés, ce qui au final n'est pas plus mal pour moi.

    Très chouette sortie vélo ! Mon voyage de 4 jours m'avait donné fortement envie de refaire de plus longues sorties vu que mes problèmes physiques ne sont plus. Depuis deux années, j'avais cumulé une tendinite de l'extenseur du gros orteil gauche qui m'avait empêché de rouler pendant 10 mois puis quelques douleurs à un genou. Bref, depuis 2 ans  j'étais au ralenti, l'arrêt puis un retour tout doux et en roulant le minimum. C'est la délivrance ! J'espère réactiver ce blog en l'alimentant d'articles plus régulièrement.

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)

    J'arrive devant ce cinéma à Antony (92) lorsque le compteur indique que j'ai roulé pendant 100 kilomètres. Il n'en reste plus que 7 pour arriver chez moi.

     Randonnée dans la Haute Vallée de Chevreuse (Rambouillet) - 14 juillet 2019 - (107 km)


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